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Actualités of Lundi, 29 Janvier 2018

Source: cameroon-info.net

Guerre Ambazonie: le HCR négocie la libération de Ayuk Tabe et cie

Les leaders de l'Ambazonie ont été arrêtés le 05 janvier dernier Les leaders de l'Ambazonie ont été arrêtés le 05 janvier dernier

Dans sa mise à jour concernant la situation des réfugiés camerounais au Nigéria, le HCR relève que suite aux violences orchestrées par des militaires sur des civils, plusieurs personnes continuent à fuir vers le Nigéria à la recherche d’une protection internationale. Le rapport publié le 24 janvier 2018, indique que les populations ont déserté plusieurs villages de la région du Sud-Ouest pour se réfugier notamment à l’Etat de Cross River au Nigéria.

« Ceux qui arrivent viennent d'Akwaya, Otu, Eyumojock, Nsan, Dadi et Bodam dans la région anglophone du Sud-Ouest du Cameroun », souligne le rapport en ajoutant que les réfugiés ont peur d’être persécutés par des forces de sécurité déployées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le HCR relève qu’à la date du 24 janvier 2018, son service avec le Comité National des Réfugiés, des Migrants et des Personnes Déplacées, ont enregistré 11. 651 réfugiés camerounais dans les Etats du Cross River, de la Bénoué et de Taraba.

Pour assurer une gestion correcte de l'afflux conformément aux principes humanitaires internationaux, le HCR rapporte qu’il poursuit son plaidoyer auprès des autorités nigérianes dans le but de protéger les droits des personnes fuyant la crise et à faciliter la fourniture d'une aide humanitaire dans la dignité.

« Le HCR a négocié la libération de certains demandeurs d'asile arrêtés par les autorités nigérianes. Pour les autres encore en détention, y compris les leaders du groupe indépendantiste, le Gouvernement a accepté d'accorder l'accès du HCR pour la détermination de leur statut. Le Gouvernement a, en outre, rassuré le HCR que les personnes détenues ne seraient pas renvoyées au Cameroun », informe l’organe l’onusien.

Le HCR envisage d’ouvrir un bureau permanent à Calabar où se trouvent les réfugiés pour mieux les prendre en charge. Il voudrait également éloigner ces réfugiés des frontières camerounaises selon les conventions internationales.