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Actualités of Monday, 17 July 2017

Source: cameroon-info.net

Affaire Bala: les évêques confrontés à la vérité ce lundi !

L'église va procéder à l'identification du corps de l'évêque L'église va procéder à l'identification du corps de l'évêque

C’est la condition posée par la Conférence Épiscopale Nationale du Cameroun (CENC), pour réceptionner la dépouille de l’évêque de Bafia.

De sources ecclésiales, les évêques du Camerounais s’apprêteraient à aller identifier la dépouille de Mgr Jean-Marie Benopit Bala. Si l’on en croit ces indiscrétions, c’est ce lundi 17 juillet 2017, que la Conférence Épiscopale Nationale du Cameroun (CENC) devrait procéder à la reconnaissance du corps de l’évêque de Bafia, à la morgue de l’Hôpital Général de Yaoundé.

Cette identification interviendrait au lendemain de la clôture de la 11e Assemblée Plénière de l’Association des Conférences Épiscopales de la Région Afrique Centrale (ACERAC). Des prises dans le tourment de l’affrontement entre les évêques du Cameroun et l’État, à propos de l’assassinat de Mgr Bala.

En effet, dans un communiqué rendu public le 10 juillet dernier, la CENC faisait de l’identification la condition de réception de la dépouille de Mgr Bala. L’exigence des évêques est fondée sur la «certitude morale» que «le corps qu’ils ont vu et reconnu au bord de la Sanaga et à la morgue de l’Hôpital Général de Yaoundé, et qui était la dépouille de Mgr Jean-Marie Benoît Bala, portait des marques de violences».

Une source indique par ailleurs que si la reconnaissance est fructueuse, les obsèques de Mgr Jean-Marie Benoît Bala pourraient se dérouler au début du mois août. «Si cette information est confirmée, elle pourrait constituer une autre phase dans la guerre entre l’Eglise qui soutient la thèse de l’assassinat brutal et l’État, à travers la justice, la police et la gendarmerie, qui soutient la thèse de la noyade, ce qui serait en réalité un suicide», rapporte un Site proche du clergé.

Elle pourrait aussi mettre un terme à cette affaire, indique la même source, si les évêques abdiquaient et récupéraient la dépouille sous le verdict du Procureur de la République près la Cour d’Appel du Centre. «Ils y laisseraient alors non seulement leur crédibilité, mais aussi celle de l’Église catholique qui est au Cameroun. Surtout, ils ouvriraient définitivement la porte à d’autres assassinats et à l’impunité, deux des grands enjeux de cette affaire», peut-on lire.