Région de l’Est : une pétition en préparation pour revendiquer la nomination d'un de ses fils au poste d'évêque

• Le Cameroun compte 24 évêques

• Un des fils de cette région n’est pas évêque

• La région de l’Est prépare une revendication


Les bruits se font déjà entendre dans la région de l’Est. Selon certains fils originaire de cette région, une pétition est en cours. Elle portera sur la revendication de la nomination d’un fils de l’Est au poste d’Evêque. C’est dire que le vœu de Cyrille Oundi Ndozeng, fils de la Région de l'Est, est en train de se réaliser. «Je rêve d'un jour où l'Élite de l'Est se réunira pour définir les modalités pour interroger l'Église Catholique sur l'absence d'un fils de l'Est dans l'épiscopat actuel, et (2) demander des assurances que la nomination d'un évêque de l'Est reste de l'ordre des possibilités dans le catholicisme», avait-il émis il y a quelques temps. Pourtant avec les 24 évêques que compte le Cameroun, une répartition équilibrée donnerait au moins deux évêques à cette région dont province ecclésiastique compte les diocèse de Batouri, Doumé-Abong-Mbang et Yokadouma et l’archidiocèse de Bertoua.

La 46e Assemblée plénière des évêques du Cameroun qui s’est tenu à Yaoundé a été marqué par l’absence du cardinal Christian Tumi qui était le seul absent à la cérémonie d’ouverture de la 46e Assemblée plénière des évêques du Cameroun, hier,13 avril à Yaoundé. Le cardinal Christian Tumi a définitivement quitté les rangs de la communauté épiscopale. Décédé le 3 avril dernier à Douala, la mémoire du prélat a été saluée par Mgr Jean Mbarga, archevêque de Yaoundé dès l’entame de cette rencontre statutaire. Portée par la ferveur pascale, la 46e Assemblée plénière des évêques du Cameroun a pour objectif d’évaluer les actions des 14 commissions épiscopales. « Il est question d’apprécier la justesse de leurs actions et envisager ensemble, comment aller plus loin dans la construction du règne de Dieu », a expliqué Abraham Komé, président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun.

Soucieux d’évaluer les problèmes qui dominent la vie diocésaine, l’archevêque de Yaoundé a accueilli les évêques en étant préoccupé par les comportements des jeunes. « Nos élèves nous surprennent par des attitudes un peu délétères. On peut dire que le lien des jeunes avec le virtuel, les corrompt. Cette situation appelle à une vigilance pastorale pour préserver nos enfants des contacts à caractère toxique et dangereux pour leur santé morale, physique, intellectuelle et spirituelle », a précisé Mgr Jean Mbarga.