Douala: le sous-préfet ferme une paroisse Evangélique

La décision a été prise le dimanche 04 Février 2018 par le sous préfet de l’arrondissement de Douala II suite au risque de violence et de trouble à l’ordre public. La paroisse EEC de Lonaku IIau quartier Akwa à Douala n’a pas eu de culte le dimanche 04 Février 2018 malgré la venue en masse des fidèles, qui ont pris d’assauts le temple aux premières heures de la matinée.

Ils sont venues très nombreux comme tous les dimanches, non pas pour louer le seigneur mais pour déposer des pancartes sur l’autel. Les messages tous à l’endroit du Pasteur de la paroisse Eyoke, exigent son départ et dénonce son statut matrimoniale de divorcé.

La situation va se confondre lorsque des gros bras à la solde du berger de la communauté, débarquent dans le temple pour débarrasser l’autel de toutes les pancartes. L’arrivé du sous préfet de Douala IIème qu’accompagnait les éléments de la police n’y fera rien. La médiation engagée entre le clan du pasteur et les fidèles dissidents, n’aboutira que sur le constat du désaccord total et de la non conciliation. Le chef de terre va constater le trouble à l’ordre public et poser des scellés sur les portes du temple EEC de Bonaku II.

Les pratiques de manipulations, de dénigrements, de détournements, ajoutés à la destitution de la trésorière, du secrétaire paroissial et de son adjoint sont autant de griefs contre le pasteur. Toutefois, la mobilisation paroissiale et le renfort des paroisses voisines venues en renfort a été déterminante pour mettre le pasteur à la porte. C’est un sentiment de joie et de célébration qui animait les fidèles de cette communauté après le passage du sous-préfet, venue sceller leur église. On croyait presque c’est l’église du pasteur, pourtant.

Dans la même ville, changeons juste de paroisse pour aller à New Bell Aviation, suspendue de participation dans la région du Wouri Sud pour avoir décider de ne plus verser de cote part financière aux différents niveaux hiérarchiques de l’église tant que l’instabilité règne bureau élu de l’église, suspendue d’exercice par la justice.

La crise au sommet de l’église vient de connaitre une étape sans précédent avec la fermeture d’un temple, qui privera les chrétiens et fidèles de lieu de pratique de leur foi.de nombreuses paroisses sont aujourd’hui en conflit ouvert avec leur pasteur, une réplique miniature de la guerre au sommet entre les « pros Henjé » et les « pros Priso