Vous-êtes ici: AccueilRéligion2017 04 30Article 410934

Réligion of Dimanche, 30 Avril 2017

Source: cameroon-info.net

Le peuple Sawa rejette le Révérend Jean Samuel Hendje Toya

Révérend Jean Samuel Hendje Toya, président de l’Eglise Evangélique du CamerounRévérend Jean Samuel Hendje Toya, président de l’Eglise Evangélique du Cameroun

Les démons de la division semblent déterminés à ne pas quitter la maison du Seigneur. De nombreux fidèles avaient espérés qu’avec l’arrivée d’un nouveau président à la tête de l’Eglise Evangélique du Cameroun les querelles et autres guéguerres ayant longtemps secouées cette église protestante seraient désormais de l’histoire ancienne. Que non !

Une semaine après le Synode général tenu à Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua, lequel a connu la mise en place d'un nouveau bureau, des membres de l'Eglise Evangélique du Cameroun ont appelés les fidèles à se vêtir en noir ce dimanche 30 avril 2017 pour aller suivre la communication du NGONDO. Communication dans laquelle cette assemblée traditionnelle du peuple Sawa réitère sa désapprobation Le résultat du scrutin déroulé le samedi 22 avril 2017 lors du Synode de Ngaoundéré est pourtant sans appel. 205 voix récoltées par Jean Samuel Hendje Toya secrétaire général du bureau sortant et par ailleurs favori du président sortant Isaac Batomen Henga, contre 168 voix pour Richard Priso Moungolè vice-président du bureau sortant. Conclusion logique le professeur originaire du Nkam dans la région du Littoral Jean Samuel Hendje Toya est élu le nouveau patron de l’Eglise Evangélique du Cameroun, pour au moins un mandat de 5ans. Sauf que ça c’est une couleuvre qui ne passe pas au sein de la communauté Sawa.





Pour l’Assemblée traditionnelle du Peuple Sawa, le scrutin du 22 avril dernier ayant conduit à l’élection du pasteur Jean Samuel Hendje Toya comme nouveau président de l’E. E. C n’est ni plus ni moins qu’un scénario qui « a achevé de révéler au grand jour l’intensité et la profondeur de la pernicieuse crise qui sévit depuis plusieurs années au sein de cette congrégation religieuse». C’est en ces termes que cette Assemblée traditionnelle présente la situation dans sa déclaration datéé du 28 avril 2017, paraphée par une dizaine de chefs traditionnels Sawa. Elle soutient que le bureau sortant a imposé ses propres vues, en tournant obstinément le dos aux valeurs qui fondent l’Eglise, telles que l’équité, le respect de la parole donnée, le consensus… Se déclarant conscient de leurs devoirs face à l’histoire, le NGONDO et les pasteurs Sawa ont annoncé la rupture dans la communion avec l’Eglise Evangélique du Cameroun.