L'Eglise Evangélique de plus en plus divisée au Cameroun

Initialement prévue pour le samedi 15 juillet prochain, la cérémonie officielle d'installation du bureau de l'Eglise Evangélique du Cameroun (EEC) a été reportée à une date ultérieure, indique le quotidien Le Messager du mercredi 12 juillet 2017. Dans un point de presse donné à ce sujet mardi dernier par le Comité technique d'organisation, l'initiative de renvoyer cette cérémonie a été entérinée par le bureau général de l'EEC.

En effet, cette décision a été prise lors d'une réunion organisée le 7 juillet dont l'objet était l'examination d'une requête du comité technique d'organisation, qui sollicitait une rallonge de deux semaines pour peaufiner les préparatifs. Ceci sans faire mention des raisons qui a poussé la commission à faire cette requête. Ainsi, après avoir proposé la date du 29 juillet pour le déroulement de cette cérémonie d'installation, il a été indiqué au comité que cette date était inappropriée du fait de la tenue du Conseil synodal général, prévue du 24 au 28 juillet prochain, peut-on lire dans le journal. C'est à l'issu de ce conseil que la date de l'installation sera connue.

Néanmoins, pour le président du comité d'organisation, Edouard Fochivé, "ce gain de temps va permettre au comité technique d'organisation de poursuivre dans la sérénité, les préparatifs amorcés et de bénéficier d'une bouffée d'oxygène afin de rassembler tous les fils et filles de l'EEC autour de cet évènement qui se veut fédérateur". Profitant de ce point de presse, il a par ailleurs tenu à souligner que ce report n'a aucun rapport avec les affaires pendantes devant les juridictions, comme l'a laissé croire certaines rumeurs.

Toutefois, malgré les différents qui opposent les différents clans lotis au sein de l'EEC, les orateurs ont martelé que le bureau général reste dans une logique de rassemblement de tous ses fidèles. "Les brebis égarées sont attendues dans la maison de l'EEC. Des médiations sont en cours au niveau de plusieurs instances pour ramener la sérénité dans les rangs. Il n'est pas question d'exclure mais de fédérer", précise le comité d'organisation.