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Infos Santé of Mercredi, 20 Avril 2016

Source: cameroon-info.net

CHU: Le personnel contractuel réclame 3 mois d’arriérés

Le personnel contractuel du CHU Yaoundé Le personnel contractuel du CHU Yaoundé

Le personnel contractuel du Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé suffoque depuis le mois de janvier 2016.

Depuis le mois de janvier 2016, le personnel contractuel du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) est sans salaire. «Ce n’est qu’à la fin du mois de février que nous avons perçu les salaires du mois de janvier.

Depuis, plus rien», s’indigne Clément Mballa, représentant des syndicats du CHU (Cap Santé et Syndicat du personnel médico-sanitaire).

Selon Mutations du mardi 19 avril 2016, ils n’ont pas non plus reçu la quote-part représentant les 30% des recettes mensuelles qu’ils perçoivent chaque mois. D’après certains personnels du CHU, cette situation n’est pas du fait des dirigeants, mais du Gouvernement camerounais, car les recettes réalisées sont versées au Trésor public.

«Il revient au ministère des Finances de statuer sur les salaires et les envoyer à la Direction de l’hôpital. Donc si nous ne sommes pas encore payés, c’est parce que notre argent n’est pas encore arrivé chez nos dirigeants», explique un personnel du CHU.

Par contre, Clément Mballa affirme que: «Lorsque nous tenons les réunions de coordination avec la Direction Générale, elle nous communique les chiffres. Les recettes réalisées au quotidien s’élèvent à quatre millions de FCFA».

Le représentant des syndicats du CHU renchérit, «l’ancienne équipe nous communiquait les chiffres de 800 000 FCFA le jour. Et retenait notre argent lorsque le Ministère des Finances envoyait».

Le représentant des syndicats du CHU assure qu’en dépit du non-paiement des salaires du personnel contractuel, le service est assuré pour optimiser le fonctionnement de l’hôpital. Il reconnait néanmoins que cela peut virer. «L’absence de salaires met la vie de la famille et des patients en danger. Il peut avoir des risques de détournement des médicaments des patients.

Certains de nos collègues n’ont plus de quoi payer le taxi pour venir au travail. D’aucuns sont menacés d’expulsion par leurs bailleurs», reconnait-il. Aucun mouvement de grève n’est en vue au CHU, nous dit-on.