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Infos Santé of Thursday, 15 June 2017

Source: cameroon-info.net

Yaoundé : un centre de transfusion sanguine bientôt ouvert

Le taux de couverture n’est que de 21% Le taux de couverture n’est que de 21%

L’objectif est d’amener les Camerounais à avoir la culture du don de sang, à s’organiser au sein de leurs cercles respectifs afin qu’il y ait des donneurs réguliers.

D’après le Programme national de transfusion sanguine (PNTS), les besoins en poches de sang sécurisé s’élèvent à 400 000, alors que le taux de couverture de ces besoins n’est que de 21%.

Pourtant, rapporte Cameroon Tribune en kiosque ce mercredi, la transfusion sanguine joue un rôle capital dans la prévention des décès liés aux hémorragies pendant ou après l’accouchement, dans la prise en charge de l’anémie sévère de l’enfant causé par le paludisme ou encore dans la prise en charge des patients souffrant de maladies rénales chroniques.

C’est pour répondre à ces différentes préoccupations que le gouvernement camerounais s’est joint à la communauté internationale en adoptant le Plan stratégique national de transfusion sanguine sur la période 2015-2020. Celui-ci est accompagné du document de politique nationale de transfusion sanguine. Des documents qui ont été soumis à l’appréciation des experts et du ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, hier à Yaoundé.

À cette occasion, le Minsanté a rappelé que «ce plan vise la construction d’un centre de transfusion sanguine et de centres régionaux de même que les organisations de dépôt de sang dans les différentes formations sanitaires».
À travers ces différentes structures, apprend-on, il sera question d’amener les Camerounais à avoir la culture du don de sang, à s’organiser au sein de leurs cercles respectifs afin qu’il y ait des donneurs réguliers.

Le centre national sera construit dans la ceinture de Yaoundé, tandis que dans les régions du Nord, du Littoral, du Nord-Ouest et de l’Est, les espaces fonciers où seront construits les centres régionaux ont été sécurisés. Un projet évalué à 18 milliards de FCFA sous forme de prêt par la Banque islamique de développement.

Selon le Dr Appolonie Noah Owona, secrétaire permanent du PNTS, «les travaux pourront commencer en 2018 et leur réalisation durera quatre ans».