Vous-êtes ici: AccueilActualitésSanté2018 09 05Article 446216

Infos Santé of Wednesday, 5 September 2018

Source: cameroon-report.com

Rentrée 2018: des mesures fortes contre le choléra

La rentrée scolaire a eu lieu le 3 septembre dernier La rentrée scolaire a eu lieu le 3 septembre dernier

Depuis mars 2018, l’épidémie est arrivée au Cameroun avec de nouveaux cas signalés dans le Grand Nord du Cameroun. Heureusement, les autorités sanitaires camerounaises ont pris le problème à bras-le-corps.

C’était l’une des plus grosses craintes pour cette période de rentrée scolaire, à côté de l’insécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pourtant, le Ministère de la Santé Publique n’a ménagé aucun effort pour offrir aux enfants une rentrée propre. La propagation de la maladie a été longtemps contenue mais également, plusieurs séances de travail ont été faites avec les responsables des structures éducatives, puis les autorités des ministères en charge de la jeunesse et de l’éducation, afin que les écoles à travers le pays soient des lieux sains pour les enfants et les personnels.

En ce jour de rentrée, l’on a d’ailleurs pu remarquer que des missions de contrôle faisaient le tour des établissements à travers la ville pour se rassurer que les consignes sont bel et bien respectées. Il est question de voir que les enfants ont de l’eau potable disponible, des toilettes bien entretenues, de l’eau et du savon pour l’hygiène. Que l’environnement soit assaini définitivement afin qu’il n’y ait aucun risque pour les enfants et les adultes qui y évoluent.

Le Directeur de la lutte contre le choléra au ministère de la Santé publique, Dr. Georges Alain Etoundi Mballa, a d’ailleurs tenu tout récemment a rassuré l’opinion sur l’engagement du gouvernement a éliminé définitivement cette menace. « Il faut dire que le choléra est une maladie grave. Malheureusement, les conditions dans lesquelles les populations vivent sont propices à la maladie.

LIRE AUSSI: Tirs nourris à Bamenda: panique au sein des élèves ce mardi matin

Avec un accès très limité à l’eau potable, je crois qu’il y a toujours un risque de l’épidémie de choléra. Le choléra est une maladie qui se transmet par le manque d’assainissement et l’utilisation d’une eau non potable. En premier lieu, il faut adopter des règles élémentaires d’hygiène.

Comme le ministre de la Santé publique l’a prescrit, il faut se laver les mains, avant les repas, après avoir été aux toilettes. Même chaque fois qu’on a été dans les lieux publics, il faut se laver les mains avec de l’eau et du savon.

Il faut éviter au maximum la consommation de l’eau non potable. Bien laver les légumes, les fruits et faire cuire à point les aliments. Il faut avoir une hygiène au top pour rompre la chaîne. Lorsqu’un individu présente des signes de diarrhée aqueuse il faut se présenter rapidement dans une formation sanitaire pour être pris en charge, car c’est gratuit. »

Au niveau du ministère, il y a également des stocks de médicaments prédisposés dans toutes les formations sanitaires pour pouvoir prendre en charge les probables cas de maladie. Si on veut vraiment éradiquer le choléra, il faut que tout le monde s’y mette. En premier lieu, les structures chargées d’apporter de l’eau potable. En second lieu, celles chargées de rendre notre environnement propre.