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Infos Santé of Monday, 2 October 2017

Source: 237online.com

Plus de 180 maladies retenues dans la couverture santé universelle

Les études présentées au ministre de la Santé publique jeudi dernier à Yaoundé visent à déterminer le coût total de la prise en charge de chaque affection.

Dans le processus qui mène progressivement vers la mise en place d’un système de couverture santé universelle (CSU) au Cameroun, 185 maladies ont finalement été retenues dans le panier de soins de base. Validés le 7 juillet 2017 à Yaoundé, les protocoles des activités qui rentrent dans la prise en charge de chaque pathologie étaient jeudi derneir au cœur des travaux présentés à Yaoundé au ministre de la Santé publique, André Mama Fouda.


Il était accompagné de Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale et de Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. La rencontre a permis d’apprécier et d’arrêter les activités d’accompagnement de chaque malade devant le conduire aux soins de santé sur l’ensemble du territoire. « C’est une sorte de boussole permettant d’avoir la même qualité de soins dans toutes les formations sanitaires du pays en faisant appel aux experts par domaine », a expliqué André Mama Fouda. Ces protocoles couvrent les paquets d’activités communautaire, minimum et complémentaire au niveau du district de santé.

Concrètement, pour chaque intervention, les travaux ont été divisés en différents sous-groupes : les activités de santé communautaire, celles qui se rapportent à la prise en charge de la femme et de l’enfant, à la médecine interne, à l’ORL (otorhinolaryngologie) et autres affections. Et pour chacune de ces pathologies, il sera question de les identifier, préciser les consommables à utiliser pour les diagnostiquer tant au niveau de l’infirmier que du médecin. « Ceci permettra de définir le coût d’intervention de chaque maillon de la chaîne tant au niveau de l’infirmier que du médecin.

Y compris celui de l’hospitalisation et des intrants. C’est une standardisation qui permettra d’être assuré sur la qualité des soins disponibles à tous. Dès lors, on pourra définir le coût global de chaque traitement », a ajouté André Mama Fouda. « Ces protocoles seront appliqués dans 4000 formations sanitaires au niveau des districts auxquels il faut ajouter les aires de santé », a assuré le Pr. Samuel Kingué, coordonnateur du comité CSU.

La prochaine étape consistera à définir le montant de la mise en place du CSU. « Par la suite et en fonction du nombre de personnes capables de contribuer, nous pourrons convenir d’une contribution à temps », a conclu le Minsanté. Ainsi, le circuit des malades et le coût de leur prise en charge ne sera plus un mystère.