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Infos Santé of Tuesday, 4 October 2016

Source: cameroon-info.net

Maladies cardiovasculaires: les mairies se mettent au combat

Consultation d'une patiente,photo d'archive Consultation d'une patiente,photo d'archive

Les accidents vasculaires cérébraux se dénombrent par milliers au Cameroun. L’ancien capitaine des Lions indomptables, Rigobert Song, en a été victime il y a quelques jours.

Ces AVC qui débouchent parfois sur des décès témoignent de l’accroissement des maladies cardiovasculaires. Pour faire face à la situation, la Fondation camerounaise du cœur s’est engagée à travers des actions à mener le combat.

Selon son président, Pr Daniel Lemogoum, «Les AVC sont devenus une pandémie qui dévaste dans nos cités. Et pourtant il ne faut pas toujours une recette miracle pour sauver des vies. À l’occasion de la journée du cœur, la Fondation camerounaise du cœur a pensé qu’il était nécessaire de penser à vulgariser davantage les gestes qui sauvent auprès des populations camerounaises».

C’est la raison pour laquelle ladite fondation a signé le 29 septembre 2016, une convention de partenariat avec les Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC) représentées par Émile Andze Andze, son président, par ailleurs maire de Yaoundé 1er.

La Nouvelle Expression (LNE), parue le 4 octobre indique « qu’il est question pour les collectivités territoriales qui se concentrent autour de cette organisation, de reprendre à leur niveau la lutte contre les maladies cardiovasculaires. Notamment la formation des populations à la reconnaissance d’une maladie ou d’un accident cardiovasculaires, ainsi qu’aux premiers soins. Ce qui devrait passer par cette campagne de formation de formateurs devant eux-mêmes vulgariser les enseignements dans leurs municipalités respectives».

Emile Andze Andze a reconnu que «c’est la Fondation camerounaise du cœur qui nous a donné l’idée de ce projet et nous n’avons pas hésité à saisir cette chance. La commune est l’entité étatique la plus proche des populations. Avec la décentralisation, les Collectivités territoriales décentralisées voient leurs pouvoirs et compétences renforcés et se trouvent davantage interpellées, y compris sur les problèmes de santé».