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Infos Santé of Friday, 23 October 2015

Source: cameroon-info.net

Centre des urgences: 32% de malades ne règlent pas leurs factures

Centre des urgences Centre des urgences

Avec comme principale mission de prendre de manière inconditionnelle les patients avant tout paiement, le Centre des urgences de Yaoundé est venu modifier le paysage sanitaire du pays.

Trois mois après son ouverture, il compte près de 3 000 usagers. Des statistiques qui soulignent la vitalité de cette structure fruit de la coopération entre le Cameroun et la Corée du Sud. Seul bémol: plusieurs patients pris en charge n’arrivent pas toujours à payer.

Selon Louis Joss Bitang, le directeur du Centre des urgences de Yaoundé, 32% des patients de règlent pas leurs factures. «Lorsqu’un malade arrive en urgence et que vous avez stabilisé son état de santé, il faut le transférer dans un autre hôpital pour la suite de la prise en charge.

Dans 32% des cas, des malades qui au moment du transfert n’ont pas payé leurs factures, ils ne peuvent pas être bloqués non plus au Centre pour non-paiement de factures. Nous les transférons tout de même vers d’autres hôpitaux et les dossiers financiers l’accompagnent», a-t-il déclaré jeudi 22 octobre 2015 au journal parlé de 17 heures du la CRTV.

Le problème de recouvrement constitue donc pour le moment le tendon d’Achille de ce Centre situé à proximité de l’Hôpital Central de Yaoundé. Pour le moment le Centre n’a aucun moyen de pression sur le patient redevable et ne compte que sur la bonne foi des uns et des autres.

«32% des patients n’arrivent pas à payer et ne reviennent même pas payer. Dans ce genre de cas, il y a les indigents vrais, que nous appelons les indigents totaux, qui ne sont pas accompagnés, on les a ramassés dans la rue et on les a abandonnés ici. Il y en a qui sont des malades de mauvaise foi. Nous souhaitons que les gens soient sensibilisés. La santé a un coup et il faut que les gens contribuent. Si on veut pérenniser ce Centre il faut que les gens contribuent à leur santé», interpelle Louis Joss Bitang.

En attendant de trouver un moyen efficace de contraindre les patients à régler leurs comptes, le Centre des urgences de Yaoundé poursuit les objectifs qui lui sont assignés : prendre en charge le malade qui arrive, lever d’abord son urgence et l’envoyer à la caisse par la suite. Un gros challenge.