"Ceux qui sont destinés à devenir grands sont caractérisés par la patience, ils sont forgés par les épreuves. Leurs racines se fortifient dans le secret. Le silence les construit et ils apprennent dans l'humilité, souvent même dans l'humiliation. Mais quand vient leurs temps, ils sortent non pas comme des lionceaux mais comme des lions." d’après une sagesse africaine. Et l’homme libre est celui qui n’a pas peur de perdre selon le philosophe Senèque. La personnalité politique la plus emblématique de la prochaine saison électorale au Cameroun c’est bel et bien l’unique candidate qui fait la une des journaux nationaux et internationaux: l’honorable TOMAINO NDAM NJOYA.

Les sources de première main et les témoignages directs privilégiés recueillis auprès de sa mère dans cette enquête empirique permettent d’établir quatre séquences de l’histoire contemporaine de l’héroïne de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC). Cette histoire prend l’allure d’une courbe de Gauss: apparition-diffusion-plateau-reflux. Brillante étudiante en Droit Publique, Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya est aussi non seulement l’épouse du Dr. Adamou Ndam Njoya, son mentor politique. Camarade studieuse de première heure de ce leader charismatique de l’opposition Camerounaise des années 90, la genèse de cette héroïne politique est un long processus complexe impliquant des facteurs individuels, sociaux et contextuels, qui peut être conceptualisé à travers l'idée de la construction d'une figure légendaire sur la scène politique Camerounaise dominée essentiellement par les hommes parfois misogynes à tous les niveaux de la vie publique depuis les années Ahidjo Ahidjo jusqu’à l’ère de Paul Biya. Il a fallu subrepticement une touche personnelle et atypique du maître à penser de «l’Ethique Républicaine» pour qu’émerge au sein de la société traditionnelle Bamum strictement conservatrice une leader charismatique d’envergure que d’aucuns appellent affectueusement «dame de fer".

L’apparition de TOMAINO NDAM NJOYA au devant de la scène nationale et international et un fait inédit qui nécessite le développement des qualités de leadership, l'engagement dans des causes publiques, la confrontation à l'adversité au niveau local comme au niveau national, la mobilisation d'un soutien populaire inébranlable et sans faille dans le cadre de la Décentralisation, et souvent, la construction d'une image publique symbolique qui intrigue les observateurs de la scène politique Camerounaise.

TOMAINO NDAM NJOYA A FORGÉ SON CHARACTAIRE DE DAME DE FER AU PALAIS DES VERS DE NGOA-EKELE PENDANT 13 ANS.

Face à la majorité obèse du RDPC, en tant que député de la nation, elle a refusé de jouer la simple figuration en spectatrice résigné où les parlementaires acquis au parti au pouvoir s’étaient fatalement transformés en caisse de resonance des simples volontés du pouvoir exécutif. Que ce soit par ignorance, aveuglement ou incompétence, par calcul stratégique ou absence de volonté politique ou par manque de patriotisme, les députés du RDPC ont imposé aux Camerounais une véritable catastrophe sociale et politique sous le magistère de Cavaye Yeguié Gibril au palais de vers de Ngoa-Ekele où les textes de lois sont violées de manière scandaleuse et de manière systématique. Tout ceci pour accommoder la seule volonté du président de la République. C’est l’entrée de l’UDC à l’Assemblée Nationale en 1996 qui consacre l’arrivée de TOMAINO NDAM NJOYA qui fait parler d’elle à travers ses prises de positions audacieuses malgré qu’elle appartenait à l’opposition mise en minorité et parfois ignorée lors des debats des lois de finance par le parti au pouvoir. Qui se rappelle de l’épisode du chavelet lancé par elle en signe de lassitude et protestation contre le passage en force par la majorité obèse du RDPC? À l’analyse, c’était une stratégie de contestation de la manière dont la loi des finances a été adoptée. Le lancer de chevalet par l’honorable Tomaino Ndam Njoya – qui a malheureusement blessé l’un de ses collègues parlementaires – était un acte de désapprobation à l’égard de la manière dont les débats ont été conduits lors de cette séance. Il ne s’agissait donc que d’un geste d’une députée dépitée de l’indifférence du président de l’Assemblée nationale vis-à-vis de ses multiples sollicitations de parole. Car, écrit France (1922, p. 18), « il y a pire que l’injure, c’est le silence de l’oubli ou de l’indifférence ». Dans cette perspective, certains actes de protestation comme ceux-là se posent comme une contestation de la domination (Baudot et Rozenberg, 2010, p. 16) de la majorité parlementaire qui semble dicter sa loi dans l’animation des débats politique. L’honorable Tomaino Ndam Njoya n’a pas non plus hésité de confronter le président du Conseil Régional de l’Ouest, le Dr. Foka Foka dans sa gestion partisanne du vote du budget cette auguste chambre où la circonscription du Département du Noun qu’elle représente comme Conseillère Régionale a été souvent royalement marginalisée. C’est donc de ces luttes qu’émergent ces traits de personnalité chez la présidente nationale de l’UDC.

On peut remarquer très aisément chez TOMAINO NDAM NJOYA des qualités telles que la détermination, le courage, la résilience, la capacité de communication et un sens très élevé des responsabilités comme tout le monde a pu le constater lors de sa tournée à l’intérieur du pays et ses interventions à TV5 et au micro de Christophe Boibouvier à RFI lors de sa Tournée Européenne. Elle dégage en soi une vocation ou une mission personnelle forte peut être un moteur important pour s'engager dans la vie politique et pour persévérer face aux obstacles et l’adversité.

Au palais de l’Unité, elle n’a pas hésité à interpeler le chef de l’état sur le dossier de la révision du code électoral. Tout compte fait, elle est l’une des figures majeures de l’opposition au Cameroun. Dans un environnement dominé par les hommes, la présidente nationale de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), impose ses idées et sa vision. Quitte à utiliser la manière forte. Depuis son arrivée à la tête de l’UDC le 26 avril 2020, elle se bat à faire bouger les lignes. Soit un peu plus d’un mois après le décès de son mari, opposant historique au président Paul Biya. À ce jour, l’UDC assure l’exécutif de six communes sur les neuf que compte le Département du Noun et est représenté à l’Assemblée nationale par ses quatre députés.

L’honorable Tomaino Ndam Njoya n’hésita pas à rejoindre la plateforme de l’opposition engagée dans « le chantier de la réforme participative et consensuelle du système électoral ». Elle est la seule femme leader politique de cette plateforme qui regroupe notamment le Pr. Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Cabral Libii du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) et Joshua Osih du Social Democratic Front (SDF). Ces derniers sont arrivés respectivement 2ᵉ, 3ᵉ et 4ᵉ lors de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.

Pas de quoi impressionner cette entrepreneure et écrivaine de 55 ans dont le rêve est de voir se matérialiser le changement au sommet de l’état. Convaincue de mener un combat légitime et nécessaire, Patricia Tomaino Ndam Njoya poursuit intrépidement son chemin, se faisant quelques ennemis au passage. Ses batailles pour les valeurs républicaines face á la monarchie Bamoun sont de notoriété publique. À ceux qui s’opposent à elle ou la contredisent, elle oppose tout simplement la loi. Le sous-préfet de Yaoundé III en a fait les frais en avril 2021 lorsque madame le maire de la ville historique de Foumban a réussi à faire battre en retraite l’autorité administrative venue interdire la conférence de presse de l’opposition relative à la présentation officielle des réformes du Code électoral, en brandissant le principe de la liberté de réunion garantie par la Constitution camerounaise.

Déjà, du temps où elle était députée, les membres du gouvernement, issus majoritairement du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), ont eu maille à partir avec elle lorsqu’elle était secrétaire de la Commission des lois constitutionnelles, des droits de l’Homme et des libertés, de la justice, de la législation et du règlement, de l’administration à l’Assemblée nationale.

Le Cameroun traverse une période de crise. Ce contexte historique ou de transformations sociales crée des opportunités pour l'émergence de telles figures héroïques, comme l'a démontré la « découverte » de Jeanne d'Arc au XIXe siècle par les libéraux. Le succès du la future héroïne du Cameroun dépendra surtout de sa capacité à obtenir le soutien d'une partie significative de la population, et aussi des élites, qui reconnaissent sa légitimité et son influence. Les élections du 12 octobre 2025 arrivent à point nommer pour offrir au peuple Camerounais l’occasion de faire un choix entre le statu quo ou la rupture.

La vision de la candidate de l’UDC incarne des valeurs et des idéaux du rassemblement et du dialogue inclusif qui résonnent avec les aspirations de peuple Camerounais abandonné à lui-même par les pouvoirs publics. Nous assistons ainsi à un phénomène culturel qui transforme madame le maire de Foumban en un symbole de la liberté et de la resilience. Cette femme politique a commencé à se distinguer par ses actions, ses discours, ou sa participation à des mouvements sociaux. Elle rencontre certainement des résistances et des obstacles (personnels ou professionnels) qu'elle parvient neanmoins à surmonter, renforçant ainsi son image de résilience. Elle parvient aussi à mobiliser un soutien populaire et/ou de la communauté politique pour soutenir ses actions et ses objectifs malgré l’indifférence de certains journalistes à gage. Grâce à l'ensemble de ces éléments, elle acquiert un statut symbolique, se transformant d'une simple actrice politique en une figure d'inspiration et de référence, d'où le terme de «Dame de fer » qu’on associe affectueusement à son image. Avec les réseaux sociaux, chacune de ses apparitions à quelques semaines de l’élection suscite beaucoup d’intérêts chez ceux de nos compatriotes qui ont soif du changement!