Vous-êtes ici: AccueilOpinionsActualités2018 07 26Article 444113

Opinions of Thursday, 26 July 2018

Auteur: Mathieu Mbarga-Abega

Présidentielle: la parité homme/femme n’est pas respectée

Seule deux candidatures féminines ont été enrégistrées Seule deux candidatures féminines ont été enrégistrées

C’est un manquement assassin pour la pratique de la démocratie participative au pays des candidats de Paul Biya, de Maurice Kamto et les autres.

Qu’à cela ne tienne, le profil du futur président camerounais, troisièmes générations du gendre du 7 octobre prochain, doit avoir au minimum les qualités suivantes :

• aimer et de servir avec loyauté et fierté son pays pour l’intérêt de sa jeunesse, et non de servir ses amis et de se servir, comme c’est le cas en Afrique noire depuis les indépendances africaines en 1960 à ce jour

• être très compétent et très ambitieux afin de transformer la nation camerounaise dans des domaines suivants :- l’économie – les diverses infrastructures – la politique – la santé – l’éducation – la culture – l’unité entre camerounais – les relations avec les pays de la sous-région de la communauté européenne – la bonne gouvernance permanente du Cameroun qui doit trouver sa place dans le nouveau monde

• être en capacité d’imprimer à la jeunesse du pays, les valeurs républicaines, patriotiques, morales et celles du travail bien fait

LIRE AUSSI: Présidentielle: Elimbi Lobe crache sur le G20 et la candidature de Biya

• de rassembler les Camerounais du pays et ceux de la diaspora en toute circonstance pour être fort face aux menaces extérieures auxquelles le Cameroun fera toujours face.

• le contraire du principe « détruire des hommes et des femmes compétents de son pays pour se maintenir au pouvoir, un principe qui n’a jamais développé une nation »

• avoir de l’intelligence pragmatique et du professionnalisme en permanence

• être fière d’avoir contribué largement au développement de son pays et de devenir ainsi un modèle pour la jeunesse de son pays

C’est ainsi que le nouveau président camerounais du 7 octobre prochain sortira le Cameroun, de la culture de tous les désordres et en particulier de celui des incompétents corrompus et de voleurs des idées, après avoir tenté ou de tuer les auteurs de ses idées d’avenir indispensables pour la construction d’une nation.