Opinions of Monday, 20 October 2025

Auteur: Dr Aristide Mono

La réponse du Dr Aristide Mono au politologue Moussa Njoya

Dr Aristide Mono Dr Aristide Mono

Un internaute vient de me faire parvenir cet extrait de mon cher Njoya Moussa.
Je vais rapidement répondre à sa conclusion.

En ce qui me concerne :

1. Face à un régime barbare, c'est-à-dire qui promeut l'injustice ou l'arbitraire, la neutralité politique est synonyme de complicité. Tout le monde doit se battre à fond pour le faire tomber.

2. Aristide Mono apporte toujours bénévolement tout son soutien aux acteurs politiques mieux placés pour mettre la dictature de Yaoundé hors d'état de nuire. Puisque Kamto a été éliminé, Tchiroma s'est imposé comme le mieux placé pour corriger le régime… Et je le fais même au prix de ma vie et celle de ma famille. La preuve, malgré le décès tragique et très suspect de mon enfant, je suis resté debout, la tête haute, dans la lutte.

3. Je n'ai jamais apprécié ces intellectuels et acteurs de la société civile qui, sur le terrain de la lutte politique, ne font pas mieux que les leaders politiques, mais sont curieusement prompts à leur donner des leçons d'opposition sur les plateaux télévisés ou sur Facebook (La société civile du Hilton). Voilà pourquoi je prêche toujours par le bon exemple. Intellectuellement, financièrement et physiquement, je vais sur le terrain charbonner pour soutenir le changement.

4. Faut-il d'abord prendre la carte d'un parti pour accompagner de toutes ses forces, la chute d'un régime nocif, pour son peuple, comme celui de Yaoundé? À mon humble avis, NON!

Bref, je n'ai jamais été neutre et je ne le serai jamais face aux systèmes qui traitent les autres comme des sous-hommes. C'est le sens même de mon livre, "La Troisième Voix" (cette société civile qui bagarre plus les partis, à la seule différence qu'elle ne recherche pas le pouvoir).

NB : Je n'ai jamais accepté un franc d'un parti dans mes initiatives (hier, "Inscrivons-nous d'abord", aujourd'hui, "La Marée Jaune"). Rien ! Même pas un bonbon. Je préfère parfois m'endetter généralement pour financer mes initiatives.

Nous devons apprendre à mettre la main dans la poche, sacrifier nos dernier sous pour la libération de notre nation.
Aristide Mono