Les choses sérieuses se précisent dans la tanière des Lions Indomptables du Cameroun.

Face à la nouvelle génération de joueurs sélectionnés pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN TotalEnergies 2026), l'entraîneur sélectionneur des Lions Indomptables, David Pagou vient de lever le voile sur l'identité des trois capitaines de l'équipe durant la compétition au Maroc.

Selon des informations de sources proches de la tanière, pour le choix des capitaines de l’équipe nationale, l’entraineur a jeté son dévolu sur Devis Epassy, ⁠Nouhou Tolo et ⁠Christian Bassogog.

Les mêmes sources précisent que David Pagou s'est entretenu avec le trio choisi par ses soins dans la matinée de ce mercredi 17 décembre, peu après le petit déjeuner.

Il faut préciser David Pagou n'a pas encore établi une hiérarchie figée pour le port du brassard.




Recrutement de 'mercenaires' pour saboter les Lions Indomptables

La participation des Lions Indomptables à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN TotalEnergies 2025) qui va s’ouvrir dans quelques jours au Maroc fait l’objet de critiques depuis l’annonce de la liste des joueurs convoqués par le nouveau sélectionneur David Pagou. Généralement infondées, ces critiques inondent la toile dans seul but de discréditer le travail de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et éventuellement saper le moral des joueurs.


De l’histoire des « 5 milliards », abusivement présentée comme de « l’argent de l’État », à celle des joueurs qui auraient prétendument boudé la convocation du sélectionneur national David Pagou, en passant par la fausse liste attribuée à Marc Brys… la fabrique du mensonge tourne à plein régime au Cameroun.


Cette situation a suscité une réflexion de la part de nos confrères de Kamerfoot dont la rédaction de Camerounweb vous propose, ci-dessous, l’intégralité.

Dans ce contexte de sérénité retrouvée, il reste toutefois un dernier piège à éviter : celui des fake news. Privés d’accès, d’influence et de relais dans la tanière, les détracteurs n’ont désormais plus qu’une seule arme : la désinformation. Une arme bruyante, toxique, mais souvent vide de substance.
Ces derniers temps, les rumeurs se multiplient à un rythme effréné. Faux conflits, vestiaires imaginaires, décisions inventées de toutes pièces : tout est bon pour tenter de recréer artificiellement un climat de crise.

L’histoire des « 5 milliards », abusivement présentée comme de « l’argent de l’État », les joueurs qui auraient prétendument boudé la convocation du sélectionneur national David Pagou, la fausse liste attribuée à Marc Brys… la fabrique du mensonge tourne à plein régime.

Pourquoi ? Parce que la polémique paye. Elle génère des vues, des clics, des partages, de l’argent frais, et parfois même des invitations sur certains plateaux. La fake news est devenue un véritable fonds de commerce au Cameroun, souvent en toute impunité. Journalistes, blogueurs et pseudo-consultants sont instrumentalisés, parfois à coups de millions, pour nuire et déstabiliser.

Quand le mensonge devient stratégie.

Faute de faits réels à exploiter, certains fabriquent l’information. Leur objectif est clair : semer le doute, fragiliser le groupe, influencer l’opinion et perturber le travail en cours. Mais une équipe solide se reconnaît aussi à sa capacité à ignorer le bruit extérieur.

Fermer les oreilles, rester concentrés, ne pas répondre à chaque provocation : c’est désormais une nécessité vitale. La sélection nationale n’a rien à gagner dans des débats stériles entretenus par ceux qui prospèrent sur le chaos.

Même les hommes politiques ne sont pas en reste : ils s’invitent désormais pleinement dans l’arène, attisant les polémiques, instrumentalisant la moindre rumeur et cherchant à tirer profit d’un climat de tension qu’ils contribuent eux-mêmes à entretenir. Derrière certains discours faussement moralisateurs se cache souvent une stratégie bien rodée : exister médiatiquement, détourner l’attention et se repositionner dans le jeu du pouvoir, quitte à sacrifier la stabilité et l’intérêt supérieur du sport.

Le terrain comme seule réponse

La meilleure réponse aux fake news reste le terrain. Les résultats, l’engagement, la discipline et la cohésion parlent toujours plus fort que les rumeurs. Quand le groupe est uni et concentré, les mensonges finissent par s’éteindre d’eux-mêmes.

Aujourd’hui, les Lions Indomptables ont une opportunité rare : travailler dans le calme, loin des pressions, des manipulations et des intrigues.
À eux de préserver cette bulle de sérénité et de ne plus jamais laisser le poison de la désinformation infiltrer la tanière