La série noire continue de faire rage dans le camp des soutiens du candidat malheureux à la présidentielle d’octobre 2025. Après le décès tragique en détention du président de la formation politique le MANIDEM, Anicet AKANE, c’est au tour d’un autre soutien d’Issa Tchiroma de passer de vie à trépas.
C’est un document officiel émanant de la Légion de gendarmerie du Centre, dont la rédaction de CamerounWeb a obtenu copie, qui l’atteste.
En effet, selon cette correspondance administrative datée de décembre 2025 et adressée à la direction de l’Hôpital central de Yaoundé, l’une des deux personnes interpellées le 26 octobre à Nsaman et Ahala, est décédé trois jours plus tard alors qu’il se trouvait en chambre de sûreté au poste de gendarmerie de la Poste centrale. Il s’agit du nommé Djombe Awe Pildash.
Le document précise qu’il aurait fait un malaise épileptique, avant d’être conduit aux urgences de l’Hôpital central où il est mort dans la soirée du 29 octobre. La même lettre sollicite ensuite une exonération des frais de morgue pour la famille, reconnaissant de facto un décès survenu sous la responsabilité des forces de sécurité.
Le seul motif qui a conduit à leur arrestation est qu’ils portaient des t-shirts de soutien à Issa Tchiroma Bakary. Aucune infraction pénale distincte n’est mentionnée. D’ailleurs, le texte évoque explicitement des slogans politiques imprimés sur les vêtements comme élément déclencheur de l’arrestation.
Ce document met crûment en lumière une dérive grave des forces de sécurité camerounaises, accusées d’interpeller des citoyens pour de simples expressions politiques, jusqu’à provoquer des drames en détention.
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