La carte nationale d'identité, ce précieux sésame demandé un peu partout sur le territoire dans des démarches administratives, ne se produira plus jusqu'à un moment donné, sauf changement de situation à la dernière minute. La situation, pour l'instant, échappe même au Délégué général à la sureté nationale (DGSN).
Des choses se passent en coulisses. Le personnel civil de la société Augentic, en charge de la fabrication des pièces d'identité, fait des menaces.
Il jure d'entrer en grève pour dénoncer les mauvaises conditions de travail observées depuis un moment maintenant. Si cela arrive, la production de la carte stoppera pendant un moment.
Le personnel cette société vit un cauchemar, selon les informations que nous avons réussi à glaner. Les employés qui s'arrachent pour donner une existence légale aux Camerounais ne possèdent pas de contrat, pas de fiche de paie, pas de déclaration à la CNPS.
Ces personnes « vivent l'enfer, toutes leurs requêtes auprès du délégué général de la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé, sont restées lettres mortes », révèle une source proche du dossier.
Elle explique que ces personnels ont travaillé pendant la période électorale dans la fabrication du matériel électoral sans recevoir la moindre prime. Elle « espéraient pourtant une récompense, mais rien », nous apprend-on.
Si rien n'est fait dans les prochaines heures ou les prochains jours, la situation risque de s'envenimer davantage et de priver des millions de Camerounais de CNI.









