Issa Tchiroma se bat avec les moyens de bord. Les jeunes qui s'efforcent de l'aider à arriver au pouvoir aussi. Ensemble, ils forment un groupe avec les activistes que Jorel Jacques Zang apprécie vraiment. Dans une sortie sur sa page Facebook, il met en avant cette dynamique et envoie un message un régime de Paul Biya.

Depuis le 26 juillet 2025 marquant l'élimination sauvage et honteuse de la candidature de Maurice Kamto à l'élection présidentielle, le pouvoir despotique a eu la naïveté de penser et de croire que le peuple camerounais allait se contenter comme toujours de simplement applaudir son imposture comme c'est le cas depuis 43 ans. C'était donc mal connaître cette volonté populaire de changement d'une grande partie du peuple camerounais qui ne demande qu'à sortir de cet esclavage d'un régime médiocre et incompétent qui n'a jamais donné des lueurs d'espoir et des chances à sa jeunesse.

C'est à cette jeunesse camerounaise pro-changement tout particulièrement à qui je tiens à m'adresser. J'ai été très agréablement surpris de votre activisme et de votre détermination sur le terrain tant pendant la campagne présidentielle en elle-même que dans les bureaux de votes pour la surveillance des urnes. Vous avez fait un travail exceptionnel tout en faisant montre d'une pugnacité à saluer.

De tout le Cameroun je recevais les informations en temps et en heures comme si nous étions tous dans chaque coin du pays et c'est grâce à ce travail de terrain qui fût essentiellement le vôtre que nous savons tous désormais que la victoire du président Tchiroma ne fait l'objet d'aucun doute et d'aucune contestation. Le président Tchiroma, cette personnalité qui a su se démarquer de tous les 11 autres candidats en nous montrant par son verbe et par ses actes qu'il était le seul prêt à porter nos aspirations vers la voix de la liberté et bien qu'affaibli par la maladie, il a décidé de ne rien lâcher et se battra jusqu'au bout.

Nous nous devons d'en être fiers car cette fois et ce, depuis 1992, le régime a eu des sueurs froides et a eu vraiment peur de la tempête. Mais ce que le régime n'a pas pu comprendre jusqu'ici, c'est que les manifestations populaires post-électorales n'étaient que le vent de la véritable tempête à venir.

Le peuple pro-changement n'ayant donné qu'un avant-goût de son dîner comme une sorte d'avertissement. Je suis fier de chacun de vous qui avez été dans les bureaux de votes et qui avez défendu vos votes avec détermination. Dans une lutte contre la dictature, on peut tomber et on tombera même plusieurs fois, mais l'essentiel est de se relever à chaque fois et de poursuivre la route la tête haute même si on est seul face au monde.

Ce n'est donc pas en tombant qu'on doit se décourager, bien au contraire, tant qu'on a notre cerveau en place qui nous permet de réfléchir sur ce qui est bien pour nous, on doit se battre car on n'a pas le droit de se décourager. Et aucune parole de quiconque sur cette terre ne doit nous décourager dans notre volonté de changer les choses au Cameroun.

On a eu Maurice Kamto en 2018. Aujourd'hui en 2025, on a Tchiroma, peut-être les deux se retrouveront ou pas, mais qu'importe car notre idéologie est la seule constante qui nous permettra de continuer ce combat jusqu'à la fin. On a beaucoup fait ces dernières semaines avec une avancée considérable et c'est à applaudir et à saluer.

Alors que les mauvaises langues ne vous fassent pas penser le contraire et comme je l'ai déjà dit en 2018 à ces personnes qui critiquaient le professeur Kamto, je dirais à celles qui pensent critiquer le président Tchiroma de sortir de Facebook et d'aller faire mieux que lui si elles sont capables de faire quelque chose de concret.