ENTRE LE MINISTRE D'ÉTAT, SGPR ET LE MINISTRE D'ÉTAT, MINESUP : POURQUOI SA MAJESTÉ, PROFESSEUR JACQUES FAME NDONGO II, DOIT-IL SE DECOIFFER EN VUE DES SALUTATIONS ? … Par Joel MEYOLO
«Dans le cadre de la préparation en vue de l'élection présidentielle du 12 Octobre 2025 prochain, le Ministre d'État, Secrétaire Général à la Présidence de la République, #NGOH #NGOH #Ferdinand, est la personnalité stratégique, agissant pour le compte et au nom du candidat sortant, Paul Biya, Président de la République. À ce titre, il est, par voie de conséquence, vêtu - pour la circonstance exclusive - de la personnalité physique du Président Paul Biya d'une part et, d'autre part, de certaines attributs liées, non pas à l'autorité politique et administrative, mais à l'autorité traditionnelle, à savoir le N'NOM NGUI. Le vocable "N'Nom Ngui" réfère au "gorille mâle dominant", qui incarne la force dominante, le pouvoir absolu et la toute-puissance dans le groupe.
En effet, dans la tradition #Fang-Beti, le titre "N'Nom NGUI" symbolise la plus haute autorité traditionnelle des peuples de la forêt. Toute autorité, quelle qu'elle soit, lui doit soumission et révérence absolue.
Pour rappel, il est de notoriété publique que le Chef de l'Etat, #Paul Biya a été érigé au prestigieux rang traditionnel de N'Nom Ngui - guorille mâle dominant - pour tous les peuples de la forêt. À ce titre, toute autorité lui doit, comme susmentionné, soumission et révérence absolue.
Dès lors que ce préalable est indiscitablement établi, il convient de reconnaître que quiconque reçoit l'onction à l'effet de représenter le N'Nom Ngui, reçoit aussi, circonstantiellement des siens, la soumission et la révérence, exactement comme s'il s'agissait du N'nom Ngui, lui-même, en personne.
Que Monsieur le Ministre d'État, SGPR - représentant personnel du N'Nom Ngui - reçoive le Chef traditionnel de Second degré, le Professeur Jacques Fame Ndongo et, que celui-ci en vienne à se décoiffer est, par voie de conséquence, une reconnaissance de la supériorité hiérarchique traditionnelle à laquelle il doit soumission et révérence puisque celui-ci est vêtu de la toute-puissance du N'Nom Ngui.
Sa Majesté, #Jacques #Fame #Ndongo II, a donc posé une acte traditionnel - non administratif - de révérence absolue au N'Nom Ngui. La justesse de cet acte traditionnel exalte son humilité car, en pays Fang-Beti, la soumission et la révérence dues à une autorité traditionnelle doivent être exprimées aussi bien en la présence qu'en son absence, y compris par devant son représentant, quel que soit son âge, rang ou titre, comme ce fût le cas entre les deux Ministres de même rang.
À ce titre circonstantiel, Monsieur le Ministre d'État, MINESUP, Professeur Jacques FAME NDONGO doit se décoiffer pour saluer le représentant personnel du N'Nom Ngui - exactement comme si c'était le N'Nom Ngui - Ministre d'État, Secrétaire Général à la Présidence de la République, Ferdinand NGOH NGOH.
Aucun Chef traditionnel au Cameroun ne peut saluer Le Président Paul Biya sans retirer ses attributs pour lui témoigner sa soumission et sa révérence vis-à-vis de la plus haute autorité traditionnelle qu'il incarne. S'il ne le fait, c'est par pure ignorance.
Du Pr Joël Narcisse Meyolo x Joel Meyolo»