Selon François Soudan, Directeur de la rédaction de Jeune Afrique, les opposants camerounais se battent actuellement entre eux, pas pour gagner l'élection présidentielle d'octobre prochain, mais pour être le meilleur perdant parmi eux. Et pourtant, les chances d'une alternance sont très grande, plus grandes qu'elles ne l'ont jamais été sous le long règne de Biya.
"À moins de deux mois de l'élection présidentielle du 12 octobre, et dans le cadre d’un scrutin à tour unique, l'opposition camerounaise semble une nouvelle fois condamnée à l'échec. Avec onze candidats face au président sortant, la division règne là où l'union ferait la force", écrit Jeune Afrique dans un article.
Au micro de RFI, François Soudan a donné d'ample d'informations sur cette analyse dans laquelle il s'étonne de l'attitude des opposants camerounais qui semblent se compoter comme s'ils n'étaient pas intelligents.
Depuis 1982, Paul Biya dirige le Cameroun d'une main de fer. Cette année encore, le président nonagénaire, au pouvoir depuis 1982, brigue un nouveau mandat face à une opposition dans l’incapacité de faire front commun.