Le ministre des Transports, Ngalle Bibehe organise une mafia autour de la fabrique des permis de conduire et des cartes grises. Le dénonciateur Boris Bertolt lève le rideau sur lui.
Depuis le mois de novembre 2024, toutes les délégations régionales du transport n’impriment plus les permis et les cartes grises pour la simple raison que le ministre, Ngalle Bibehe et son directeur des transports routiers Divine ont pris le transport en otage.
Ils ne paient pas les montants que les prestataires réclament. Il s’agit de HTT pour les cartes grises et Pressprint pour les permis. Ces deux entreprises privées ont des dettes à auteur de milliards au ministère des Transports et on leur impose des retro commissions pour signer leurs factures avant d’envoyer au trésor.
De ce fait, Ngalle Bibehe a créé son réseau d’impression de document de transport au ministère avec les Chinois et les Libanais qui proposent des sommes exorbitantes pour le traitement rapide et l’impression de leurs documents.
Sur cette base, les deux entreprises privées sont obligées de ravitailler uniquement le ministère puisque là-bas monsieur Ngalle se trémousse calmement et les délégations et les usagers vivent le calvaire depuis 8 mois aujourd’hui et aucun syndicaliste ne bronche face à cette situation.
Avec le nouveau système d’enrôlement tous les jours, l’État encaisse seulement l’argent mais le travail ne suit pas. Et les dépôts automatiques qui sont générés par les différentes plateformes ont une validité de deux semaines et bienvenue les tracasseries policières.
Pourtant en décembre ce même ministre, Ngalle Bibehe à l’Assemblée nationale a rassuré les députés que les titres de transport seront désormais disponibles en 72h après enroulement et dépôt de dossier physique dans une délégation régionale mais aujourd’hui force est de constater qu’il défendait simplement son budget, écrit en substance Boris Bertolt.