L'officier de police Bertrand Essomba, surnommé "le rock de Ngomedzap", a finalement été arrêté après plusieurs jours de cavale suite au décès de Jacqueline Essimbi, mère de ses enfants, qu'il a brutalement battue fin avril. Ce féminicide, dont les derniers témoignages de la victime révèlent l'horreur des violences subies ("Il sautait sur mon cœur... J'ai une côte cassée"), met en lumière un long cycle d'abus physiques et financiers qui s'est tragiquement conclu par la mort d'une jeune trentenaire laissant derrière elle des enfants désormais orphelins de mère.
BREAKING NEWS : L'officier Bertrand Essomba qui a b@ttu la mère de ses enfants à mort est aux arrêts
Après plusieurs jours de cavale, Bertrand Essomba, officier de police connu sous le surnom de “le rock de Ngomedzap”, a été interpellé par la Police Judiciaire. Ironie du sort, ce sont ses propres collègues qui procèdent actuellement à son interrogatoire.
Ce nom désormais tristement célèbre est celui de l’homme qui a ôté la vie à la mère de ses enfants, Essimbi Jacqueline, une jeune femme dans la trentaine, pleine de vie, brutalement arrachée aux siens.
Les faits remontent à la fin du mois d’avril à Yaoundé. Une dispute éclate entre Jacqueline et celui qu’elle aimait, et qui aurait dû la protéger. Mais ce jour-là, Bertrand Essomba devient son bourreau : il la roue de coups, la piétine, lui fracasse les côtes… puis la laisse pour morte.
Elle est hospitalisée dans un état critique. Son corps brisé tentera de résister, mais quelques jours plus tard, Jacqueline succombe à ses blessures.
🗣 Ses derniers mots glacent le sang
Dans un message vocal bouleversant adressé à un proche, elle disait, la voix faible, tremblante :
“Le père de mes enfants m’a battue à mort. Il sautait sur mon cœur, il bottait mes côtes… J’ai une côte cassée. J’ai tellement mal.”
Et dans un dernier message écrit, le 1er mai, elle confiait :
“Je suis en train de mourir. Ton type est venu me taper à mort. Je souffre. Prie pour moi.”
⚠ Un passé de viol€nce étouffé
Ce n’était pas la première fois que Jacqueline subissait des viol€nces de la part de Bertrand Essomba. Selon des proches, elle vivait un enfer conjugal depuis longtemps, mêlant coups, menaces et abus financiers.
L’officier aurait même :
• signé une fausse procuration pour percevoir son salaire,
• vendu son terrain sans son consentement,
• et détourné 600 000 FCFA, somme qui lui appartenait.
Certains membres de sa famille vont plus loin : ils soupçonnent des pratiques mystiques et l’influence du père d’Essomba, présenté comme un puissant marabout de Ngomedzap.
✊🏾 Ce n’est pas un fait divers. C’est un féminicide.
Jacqueline laisse derrière elle des enfants orphelins de mère… et marqués à jamais.
Sa mort ne doit pas être une de plus sur la longue liste des femmes tombées sous les coups de ceux qu’elles aimaient.
Nous demandons justice. Que Bertrand Essomba réponde de ses actes. Que la mémoire de Jacqueline soit honorée.
🕯 Repose en paix, Jacqueline. Nous ne t’oublierons pas.
Paul Chouta