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Actualités of Tuesday, 24 April 2018

Source: www.camerounweb.com

Les éléments du BIR accusés d’avoir massacré 12 personnes à Djichami

Les éléments du BIR blessés dans la zone anglophone  (Archives) Les éléments du BIR blessés dans la zone anglophone (Archives)

L'armée camerounaise a provoqué le chaos au cours du week-end à Djichami, une petite communauté de la division Boyo de la municipalité de Belo. Au cours des trois dernières semaines, des habitants de Belo, d'Anyajua, de Dzikfin et d'autres petits villages ont été pris pour cible par l'armée camerounaise dominée avec des dizaines de maisons incendiées.

C’est à Belo que l’homme Raster (Sam Sawyer) a été tristement décapité par les soldats du BIR Les sources ont révélé que la décapitation de Sam Sawyer a changé la phase de la révolution lorsque les jeunes hommes de sa communauté se sont enrôlés massivement dans l'armée de l’Ambazonie. Beaucoup de jeunes hommes et femmes de Belo ont affirmé qu'ils préfèrent mourir en combattant, plutôt que de se faire tuer comme Sam Sawyer qui, selon eux, n'a jamais été impliqué dans une résistance armée avant sa mort.

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Des sources révèlent qu’un officier de la gendarmerie de Belo aurait l’habitude de violer des femmes et des jeunes filles dans la localité. Il serait capturé par des inconnus. Des photos de lui les mains attachées, trempées dans son circulaient sur les réseaux sociaux.

En représailles à l'enlèvement et au meurtre dudit officier de gendarmerie, les troupes camerounaises auraient envahi les communautés voisines et se sont déplacées jusqu'à Njinikom, torturant et tuant des civils innocents. Les habitants de Belo ont abandonné leur terre à cause des incursions militaires continues du Cameroun qui emmenaient avec eux leur bétail.

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Les habitants de Djichami pour contrer les représailles des forces camerounaises ont dû détruire le seul pont reliant Belo à leur village.
Cette mesure des populations n’a pas dissuadé les soldats qui ont opté pour le couloir arrière qui traverse Ndawara. Le bilan de cette incursion a été lourd. 12 personnes ont trouvé la mort dimanche matin. Des maisons ont été incendiées et un vieil homme et son fils ont été brûlés vifs.

En représailles, des hommes armés avaient attaqué la brigade de gendarmerie au sud de Belo, mais nous n'avons pas encore confirmé les pertes subies du côté de l'armée française du Cameroun.