Cameroun - Mauritanie: Le public réclame Eto'o

Les Lions Indomptables ne font plus courir, à cause de leurs mauvais résultats.

Les supporters ne se sont pas bousculés pour aller regarder le match des Lions Indomptables hier au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Stéphane Mbia, le capitaine des Lions et ses coéquipiers ont joué avec des gradins qui résonnaient creux.

Les quelques supporters qui se sont emmenés au stade étaient concentrés au « shabba » et dans les tribunes principales du stade. Mais, à la fin du match du match, il a fallu plusieurs escouades de policiers et gendarmes hier, au stade Ahmadou de Yaoundé, pour que les Lions quittent cet édifice sans heurt.

Après le coup de sifflet qui est pourtant intervenu après une victoire des Lions Indomptables, les forces de maintien de l’ordre ont constitué des rideaux, se tenant les bras, afin d’empêcher, à l’arrière du stade, qui des supporters atteignent les zones de sorties aménagées pour faire sortir Stéphane Mbia et ses coéquipiers.

Le public réclame Eto’o

Les supporters n’ont pas lancé de projectile, mais, leurs propos étaient particulièrement durs à l’endroit des joueurs. « Vous n’êtes que des poules mouillées ! », « Les Lionnes auraient fait mieux que vous ! », sont quelques propos entendus, en faisant fi des injures et autres invectives contre l’entraîneur et certains joueurs nommément interpellés.

Signe de la frilosité qui régnait après ce match des Lions, les routes ont été barrés aux alentoures du stade et des policiers en factions étaient stationnés à chaque carrefour. Et, ce n’est qu’après le passage des joueurs de l’équipe nationale que les routes ont été rouvertes.

L’animosité ambiante contre les Lions Indomptables était déjà perceptible pendant le match. Le public ne les a véritablement soutenus que pendant la première période, avant que les chants en leur honneur ne disparaissent des gradins.

A la seconde période, ce sont des insultes qui venaient des virages et du « shabba ». A un moment donné, certains supporters se sont même mis à appeler Eto’o. « Eto’o ! Eto’o ! Eto’o ! », disaient les supporters.