[Un prince nu à Yaoundé] le reportage spécial de Vision4 sur Vincent Fouda

Comme annoncée, la chaine Vision4 a diffusé dans la journée de jeudi 23 novembre un long reportage de 36 min sur Vincent Sosthène Fouda et sa récente vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. Un reportage qui décrit une autre version de l’histoire racontée par l’homme politique sur la chaine Canal2.

« Vincent Sosthène Fouda, homme politique camerounais au parcours peu clair », un menteur pathologique », « un homme profiteur de la femme », "un kongossa man et beau parleur, voilà comment la chaine Vision4 décrit le personnage de l’homme politique qui veut briguer l’investiture suprême en 2018.

En effet, la scène qui s’est passée à Olezoa, au domicile de la femme qu’il prétend être son épouse n’a aucun lien avec les malfrats comme Vincent Fouda l’a fait croire aux médias. « J’ai trouvé un de mes beaux-fils en train de fouiller dans mes affaires et je lui ai dit que je vais le présenter à la police. Une fois qu’il est attrapé la main dans le sac, il a porté la main sur moi, » avait-il déclaré à Rodrigue Tongue Ndeutchoua sur Canal2. Il s’agirait en réalité d’un règlement de compte entre lui et les enfants de sa compagne.

Lors des funérailles de sa maman, Vincent Fouda serait entouré d’autres femmes que sa concubine, une situation qui n’a pas plus à cette dernière. Très remontée contre lui, la femme s’isole et refuse tout rapport intime avec Fouda qui multiplie ses tentatives de la convaincre en usant de la force d’après les témoignages. Dépassée, elle aurait fait appel à ses fils qui se sont interposés le 24 octobre lors d’une nième bagarre du couple.
Vincent Sosthène Fouda serait à l’heure actuelle libre, un cœur à prendre d’après le commentaire du journaliste qui déclare que l’homme politique et sa compagne auraient rompu.

Cette manière pour Vision4 de traiter l’affaire Fouda est décriée par des Camerounais comme un acharnement contre la personne de Fouda qui se dit pour la dépénalisation de l’homosexualité au Cameroun. La chaîne a été convoquée par le Conseil national de la Communication pour diffusion d’images choquantes et propos dégradants.