Un appel vient d'être lancé pour tous les Camerounais. Le lanceur d'alerte demande à toutes et à tous de rester vigilants dans les groupes WhatsApp. Cette invitation à rester prudent s'explique par une tendance, laquelle explique Jean Paul Ntsengue, candidat à l'élection présidentielle qui s'est désisté par après.

Certaines personnes essaient de manipuler l'opinion en diffusant des dispositions fausses du Code électoral. Ils ont essayé de le faire pour imposer l'idée qu'un remplacement de candidat accepté était possible. Ils visaient particulièrement la candidature du président Paul Biya.

Depuis la sortie de piste d'un certain candidat à la candidature, ses partisans déclarent qu'il serait passé d'ex "président élu" à "faiseur de rois". Pour rendre cette hypothèse faisable, ils auraient décidé de préparer l'opinion à se convaincre que des dispositions du Code électoral prévoient des modalités de coalition des partis politiques à l'occasion de l'élection présidentielle.

Ainsi, ils ont écrit un article 121 imaginaire du Code électoral qu'ils diffusent largement sur les réseaux sociaux. Il s'agit peut-être là aussi de la recherche d'un autre motif de soulèvement ou de justification de l'échec basé sur un prétendu refus de permettre une certaine coalition Ouest/Grand nord ?

On peut s'étonner que des personnes qui prétendent être capables de diriger le Cameroun soient si enclins à recourir systématiquement au faux pour manipuler et passer en force. On imagine le Cameroun dirigé sous l'empire du faux, quel désastre.

L'expert sénior des questions électorales et politiques, Ntsengue, décrit cette attitude inacceptable des concernés. Sans les mentionner nommément, on sait déjà de qui il parle. Un seul candidat notoire a été "sorti de piste" et c'est Maurice Kamto.