Infos Sports of Thursday, 28 August 2025

Source: www.camerounweb.com

Nuit cauchemardesque pour André Onana et Man U: Ruben Amorim scelle le sort du Camerounais

Les deux protagonistes Les deux protagonistes

Éliminé par Grimsby Town en Coupe de la Ligue aux tirs au but (11-12), Manchester United vit une nouvelle humiliation. Mais Ruben Amorim refuse de faire d'André Onana le bouc émissaire de cette débâcle face à une équipe de quatrième division.


Le football anglais a vécu mercredi soir l'une de ses soirées les plus improbables. Au Blundell Park, Manchester United, géant de Premier League aux moyens colossaux, s'est incliné face à Grimsby Town, modeste formation de quatrième division, lors d'une séance de tirs au but interminable (11-12).


André Onana, le portier international camerounais recruté à prix d'or l'été dernier, se retrouve une nouvelle fois au cœur des critiques. Après avoir encaissé deux buts dans le temps réglementaire, le gardien de 28 ans a vu 11 penalties lui passer sous les gants lors de l'épreuve fatidique, ne parvenant à en arrêter aucun.
Cette performance décevante ravive les interrogations sur les performances du gardien camerounais, déjà critiqué la saison passée pour plusieurs erreurs coûteuses. Les supporters mancuniens, frustrés par cette élimination prématurée, pointent du doigt celui qui était censé apporter la stabilité dans les buts des Red Devils.


Mais Ruben Amorim, l'entraîneur portugais de Manchester United, refuse catégoriquement de faire porter le chapeau à son gardien. En conférence de presse post-match, le technicien a livré une défense passionnée de son protégé.
« Problème de gardien ? Quand vous perdez contre une équipe de 4e division, ce n'est pas le gardien, c'est l'ensemble de l'équipe », a martelé Amorim, visiblement agacé par les critiques visant Onana. « Avec tout le respect que j'ai pour eux [Grimsby], contre une équipe de quatrième division, il faut bloquer l'adversaire partout. André ne devrait toucher le ballon qu'avec ses pieds si nous jouions à notre meilleur niveau. »


Cette sortie révèle la philosophie du coach portugais : plutôt que de chercher un coupable individuel, il pointe les défaillances collectives qui ont permis à Grimsby d'inquiéter régulièrement les buts mancuniens.


L'analyse d'Amorim va au-delà de la simple défense de son gardien. Le technicien reconnaît avec lucidité la supériorité de son adversaire sur cette rencontre particulière.


« Quand vous êtes une équipe, vous pouvez gagner n'importe quel match. La meilleure équipe a gagné, et les meilleurs joueurs ont perdu. Le football a été très juste aujourd'hui », a-t-il admis avec une rare honnêteté.
Cette déclaration, loin d'être anodine, révèle les problèmes structurels de Manchester United. Malgré des investissements considérables sur le marché des transferts, l'équipe peine à trouver la cohésion nécessaire pour s'imposer face à des adversaires théoriquement inférieurs.


Cette élimination s'inscrit dans une série de contre-performances préoccupantes pour les Red Devils. En Premier League également, l'équipe d'Amorim peine à convaincre malgré des renforts offensifs conséquents lors du dernier mercato.
La question qui hante Old Trafford refait surface avec acuité : où se situe le véritable problème à Manchester United ? Est-ce dans le recrutement, la préparation physique, la mentalité ou la cohésion d'équipe ?
Grimsby, héros d'un soir


De l'autre côté, Grimsby Town savoure l'un des plus beaux exploits de son histoire. Cette équipe de League Two (quatrième division) a su rivaliser avec l'une des formations les plus titrées d'Angleterre, prouvant que le football garde encore sa part de magie et d'imprévisibilité.


L'élimination de Manchester United constitue un nouveau camouflet pour le club mancunien, déjà sous pression après un début de saison décevant. Pour Amorim, le défi sera de relever le moral de ses troupes et de retrouver rapidement la confiance, notamment celle de son gardien André Onana.
Cette soirée de Grimsby restera dans les annales comme un rappel que dans le football, rien n'est jamais acquis d'avance, même face à l'adversité la plus modeste.