C’est un nouveau drame qui laisse beaucoup de personnes sans voix. La dame, qui était sur le point de donner la vie, meurt de façon triste. Un fait qui s’est produit avant qu’elle n’arrive à l’hôpital a eu raison d’elle.

Nous sommes à l’hôpital catholique Sainte Maria Soledad de Ntarikon à Bamenda, une zone dans laquelle sévissent des combattants séparatistes et des forces armées camerounaises qui se livrent une guerre sans repos.

Le matin, la femme enceinte est arrivée à l’hôpital. Elle était gravement blessée par balle. En urgence absolue, les médecins ont constaté qu’elle attendait des jumeaux. Les deux bébés n’ont pas survécu.

Au sein de l’établissement, on explique que quelques minutes plus tôt, la femme se trouvait dans un taxi dans la ville. Le véhicule ne s’est pas arrêté quand l’armée a dit « halte ! ». C’était lors d’un contrôle de routine.

Les militaires ont pris ce refus de s’arrêter comme un affront. Ils ont pris en chasse le taxi et ont ouvert le feu à plusieurs reprises. Ils ont atteint le taximan de façon mortelle.

La femme, elle, âgée d’une trentaine d’années, a également été touchée par plusieurs balles dans le dos et le bras. Elle a passé l'arme à gauche, ainsi que ses bébés qu’elle portait en elle.