Les différents Etats-majors de parti proches du RDPC retiennent toujours leur souffle dans cette attente presqu’interminable du remaniement ministériel annoncé au lendemain de la présidentielle d’octobre 2025 qui a vu la réélection du président Paul Biya pour un nouveau mandat de sept (07) ans.

Si certains collaborateurs de l’homme de M’voméka’a misent sur leurs réseaux au palais d’Etoudi pour conserver leur poste, d’autres s’adonnent à des pratiques mystiques. C’est le cas du ministre délégué au ministère de la justice, Jean de Dieu Momo et de l’ancien opposant, devenu aujourd’hui un griot du régime, Célestin Djamen.


Selon les indiscrétions, les marabouts des deux hommes politique, jadis farouches opposant, chauffent mais Paul Biya reste froid

« Entre patience mystique et impatience politique : les marabouts chauffent, Biya reste froid »

Dans le théâtre burlesque de Yaoundé, deux acteurs principaux attendent fébrilement le lever du rideau du remaniement ministériel : Jean De Dieu Momo, le ministre qui s'accroche à son strapontin comme à une bouée de sauvetage, et Célestin Djamen, l’ancien opposant devenu zélé disciple du régime, impatient de goûter aux douceurs du pouvoir.

Momo, jadis grande gueule de la résistance, devenu chantre du statu quo, tremble plus que les feuilles de bananier en saison sèche. Le simple mot "remaniement" lui donne des sueurs froides. Il le redoute comme une inspection surprise d’un DG chez un employé dormeur.

Pendant ce temps, Djamen, passé maître dans l'art du retournement idéologique, espère qu’à force d’avoir chanté Biya en 2025, le chef de l’État lui tendra enfin un micro doré dans les couloirs du gouvernement. L’impatience le ronge plus qu’une connexion MTN un jour de pluie.

Mais voilà : Moïse-Biya n’a pas encore frappé son bâton sur le Rocher du Renouveau. Le peuple attend la manne, les prétendants consultent les marabouts, et dans les coulisses, Tchirochou, le prophète du peuple autoproclamé, s’échauffe pour le retour à la terre promise.

La vérité ? Nul ne connaît le jour ni l’heure. En attendant, que chacun fasse ses ablutions politiques, les dés ne sont pas encore jetés… mais les regards, eux, le sont.