Actualités of Saturday, 23 August 2025

Source: www.camerounweb.com

REVELATION: Le professeur Nkou Nvondo dénonce une infiltration

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Après l'annonce du ralliement de Célestin Djamen au G20 en soutien au RDPC, le professeur Nkou Nvondo sort de son silence. L'universitaire et analyste politique livre une analyse sans concession de cette adhésion, y voyant la révélation d'une stratégie d'infiltration orchestrée par le pouvoir en place.



Le professeur Nkou Nvondo, figure respectée du milieu universitaire et observateur avisé de la scène politique camerounaise, n'a pas mâché ses mots pour commenter le récent ralliement de Célestin Djamen au G20. Dans une déclaration qui fait déjà beaucoup réagir, l'intellectuel livre une interprétation particulièrement critique de cette adhésion.


« En réalité, Olivier Bilè et Djamen ne sont que des pions du pouvoir en place qui ont voulu infiltrer l'opposition à travers une candidature unique qu'il recherchait », a-t-il déclaré, établissant un parallèle troublant entre deux parcours politiques similaires.

Selon l'analyse du professeur Nkou Nvondo, le ralliement de Célestin Djamen ne serait pas le fruit d'une conversion sincère, mais plutôt l'aboutissement d'une mission d'infiltration soigneusement orchestrée. Cette théorie, si elle se vérifiait, jetterait un éclairage nouveau sur les motivations réelles qui ont poussé le leader de l'APAR à rejoindre les rangs du G20.
L'universitaire établit un parallèle avec Olivier Bilè, suggérant que les deux hommes auraient agi selon un schéma similaire : se positionner au sein de l'opposition pour mieux la déstabiliser de l'intérieur, avant de révéler leur véritable allégeance au moment opportun.

La mention d'Olivier Bilè par le professeur Nkou Nvondo n'est pas anodine. Ce dernier avait également effectué un parcours politique marqué par des changements d'alliance qui avaient suscité des interrogations similaires. En établissant ce parallèle, l'analyste suggère l'existence d'un modus operandi récurrent dans la stratégie du pouvoir en place.
Cette comparaison vise à démontrer que le phénomène de transhumance politique au Cameroun ne serait pas toujours le résultat de convictions personnelles évolutives, mais parfois l'expression d'une stratégie plus large d'affaiblissement de l'opposition.

L'allusion à la « candidature unique qu'il recherchait » fait référence aux tentatives récurrentes de l'opposition camerounaise de présenter un candidat consensuel face au président sortant. Selon le professeur Nkou Nvondo, la présence de personnalités comme Célestin Djamen au sein de ces discussions aurait été un moyen de les saboter de l'intérieur.


Cette stratégie présumée viserait à maintenir la division au sein de l'opposition en empêchant l'émergence d'une alternative crédible et unie. Les échecs répétés des tentatives d'union de l'opposition prendraient ainsi une dimension nouvelle sous cet éclairage.

Les déclarations du professeur Nkou Nvondo, si elles reflètent une perception répandue dans certains milieux oppositionnels, soulèvent néanmoins des questions importantes sur la sincérité des engagements politiques au Cameroun. Elles suggèrent l'existence d'une forme de manipulation politique sophistiquée qui dépasserait le simple opportunisme individuel.


Ces accusations, pour graves qu'elles soient, témoignent du climat de défiance qui règne dans le paysage politique camerounais, où chaque mouvement est scruté à l'aune de possibles motivations cachées.


Cette sortie du professeur Nkou Nvondo ne manquera pas de susciter des réactions, tant du côté du principal intéressé que de ses nouveaux alliés du G20. La virulence des propos tenus et la précision des accusations formulées placent Célestin Djamen dans l'obligation de répondre à ces allégations.
Du côté du pouvoir, cette interprétation des événements pourrait également faire l'objet de démentis, les autorités ayant tout intérêt à présenter ces ralliements comme des adhésions sincères à leur projet politique.

Au-delà du cas spécifique de Célestin Djamen, les propos du professeur Nkou Nvondo relancent le débat sur l'intégrité et la transparence dans la vie politique camerounaise. Ils posent la question de la capacité des citoyens à faire confiance à leurs dirigeants dans un contexte où les motivations réelles des acteurs politiques sont constamment remises en question.
Cette polémique illustre également la difficulté pour l'opposition camerounaise de construire une alternative crédible dans un environnement où chaque acteur peut être suspecté de double jeu.

Si les accusations du professeur Nkou Nvondo devaient se vérifier, elles révéleraient l'existence d'une stratégie d'affaiblissement systématique de l'opposition qui porterait atteinte aux fondements mêmes de la démocratie camerounaise. Dans le cas contraire, elles témoigneraient du niveau de suspicion qui gangrène les relations politiques dans le pays.