Les tensions entre Joseph Antoine Bell et Samuel Eto’o ne datent pas d’hier, mais les révélations de Serge Branco jettent une lumière crue sur les origines de leur conflit. Selon le journaliste, il y a quatre ans, Bell aurait décaissé 25 millions de FCFA pour soutenir Eto’o, sous la pression des Mbombock, afin de sceller une réconciliation symbolique. Un geste suivi de bénédictions publiques, où Bell avait qualifié Eto’o de « fils ».
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Peu après, Bell aurait réclamé 50 millions de FCFA à Eto’o, alors président de la FECAFOOT. Une demande que ce dernier aurait catégoriquement refusée, invoquant l’impossibilité de satisfaire une telle somme. Depuis, la relation entre les deux hommes s’est définitivement détériorée, Bell nourrissant, selon Branco, une « haine viscérale » envers Eto’o.
Cette révélation soulève des questions sur les dynamiques de pouvoir et d’argent qui traversent le football camerounais. Pourquoi un tel revirement après un geste de paix ? Est-ce une simple histoire de dette non honorée, ou le symptôme d’un système où les relations se monnayent ?
Une chose est sûre : cette affaire illustre une fois de plus comment les conflits personnels et les intérêts financiers peuvent empoisonner les relations au sommet du football camerounais. Et alors que les deux légendes continuent de s’affronter publiquement, c’est toute la crédibilité de la FECAFOOT qui en prend un coup.









