Vous-êtes ici: AccueilActualités2018 07 12Article 443235

Actualités of Thursday, 12 July 2018

Source: www.camerounweb.com

Présidentielle: Cabral Libii doit payer 30 millions pour être candidat

Le scrutin présidentiel est prévu pour octobre  2018 Le scrutin présidentiel est prévu pour octobre 2018

A trois de la prochaine élection présidentielle, au moins dix des candidats déclarés au scrutin sont déjà connus.

Le plus jeune d’entre eux est sans doute Cabral Libii qui devrait payer une caution de 30 millions de F CFA avant que sa candidature ne soit acceptée.

La participation à l’élection présidentielle, comme candidat, a un coût. Au-delà des frais imposés par la campagne électorale, il existe une dépense obligatoire pour le candidat. Il s’agit du paiement du cautionnement. Jusqu’à l’élection présidentielle du 9 octobre 2011, celui-ci était de cinq millions de F.

LIRE AUSSI: Présidentielle: un présumé espion de la CIA annoncé candidat contre Biya

La loi N°2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral, modifiée et complétée par la loi N°2012/017 du 21 décembre 2012 a apporté des modifications substantielles à ce montant. « Le candidat doit verser au Trésor public un cautionnement fixé à 30 millions de F », comme on peut le lire à l’alinéa 1 de l’article 124 dudit texte.

Ce montant a donc simplement été multiplié par six. Il est clair que l’organisation de l’élection présidentielle, comme les autres scrutins au Cameroun reste de la prérogative de l’Etat. Ce qui fait que des mécanismes sont mis en place pour permettre aux candidats de rentrer en possession de leur cautionnement. Mais pour cela, des conditions sont à remplir.

LIRE AUSSI: Succession de Biya: les opposants les mieux placés selon les USA [Wikileaks]

Les dispositions de l’article 147 de la loi portant Code électoral rappelle en effet que « Le cautionnement est restitué par le Trésor public soit au candidat qui retire sa candidature avant l’impression des bulletins de vote. Il est alors restitué sur présentation du certificat de versement du cautionnement et de l’attestation de retrait dûment établie par le directeur général des Elections ».

L’autre cas de figure concerne le « candidat élu ou ayant obtenu au moins 10% des suffrages valablement exprimés. Dans ce cas, il est restitué sur présentation du certificat d’obtention des suffrages valablement exprimés, délivré ». Dans le cas où l’on ne remplit pas l’une de ces conditions, « le cautionnement reste acquis au Trésor public ».