Nnamdi Kanu est L'équivalent de Sissiku Ayuck Tabe et son Mouvement "Peuple autochtone du Biafra (IPOB) est l'équivalent de l'organisation sécessionniste Amba-Zonia.
Le juge James Omotosho de la Haute Cour fédérale d'Abuja a condamné le dirigeant séparatiste Nnamdi Kanu pour des accusations liées au « TERRAURISME » après un procès de plusieurs années.

Dans son jugement de jeudi, le juge nigérian James Omotosho a déclaré que les procureurs avaient prouvé que :

-Les émissions et les ordres de Kanu à son groupe désormais interdit, le Peuple autochtone du Biafra (IPOB), avaient incité à des attaques meurtrières contre les forces de sécurité et les citoyens du sud-est du Nigéria.

La violence faisait partie de sa volonté de créer un État du Biafra indépendant pour la région à majorité ethnique Igbo.

« Son intention était très claire, car il croyait en la violence. Ces menaces de violence n'étaient rien d'autre que des actes terrauristes », a déclaré Omotosho.

Kanu, qui est en détention depuis sa nouvelle arrestation controversée au Kenya en 2021, a crié avec colère pour protester contre la procédure et a été expulsé du tribunal avant le verdict. Il avait fait valoir que son extradition illégale du Kenya compromettait toute chance d'un procès équitable.

Kanu a plaidé non coupable en 2021 de sept chefs d'accusation, dont « terrorisme », trahison et diffusion de faux témoignages contre l'ancien président du Nigeria, Muhammadu Buhari.

Kanu a été arrêté une première fois en 2015, mais a fui le pays alors qu'il était en liberté sous caution. Ses publications sur les réseaux sociaux pendant son absence et ses émissions sur Radio Biafra ont indigné le gouvernement, qui a déclaré qu'elles encourageaient les attaques contre les forces de sécurité.

Finalement, les agents de sécurité ont traduit Kanu en justice à Abuja en juin 2021 après l'avoir détenu au Kenya, où son avocat a affirmé qu'il avait été maltraité. Le Kenya a nié toute implication.

En octobre 2021, les avocats de Kanu ont fait valoir que ses déclarations sur Radio Biafra ne devraient pas être admissibles devant un tribunal nigérian puisqu'elles avaient été faites à Londres.
Source: Shance Lion