Actualités of Sunday, 2 November 2025

Source: www.camerounweb.com

Le changement en marche: Un appel vibrant à la résistance civile face aux menaces du Sous-Préfet de Douala 2ᵉ

Douala, 3 novembre 2025 — Dans un message percutant adressé au Sous-Préfet de Douala 2ᵉ, des citoyens camerounais ont lancé un appel solennel à la désobéissance civile et à la résistance pacifique. Alors que les autorités locales multiplient les menaces et les intimidations pour empêcher les mouvements de protestation, une réponse claire et déterminée leur est opposée : « Portez la paix, pas les menaces ! »


Le Sous-Préfet avait appelé les familles à « surmonter la peur » et à ignorer « les appels aux villes mortes ». Pourtant, pour les signataires de ce message, ces appels ne sont pas des actes de subversion, mais une réponse légitime à la confiscation du pouvoir et aux injustices sociales. « Vous promettez la sécurité. Nous, nous demandons la justice », martèlent-ils.


Les autorités scellent les boutiques fermées en signe de protestation, mais chaque commerce clos devient « un témoignage vivant de [leur] échec à gouverner ». « Interdisez. Identifiez. Fermez. Scellez. Très bien. », ironisent les citoyens, qui rappellent que la répression ne peut étouffer la colère d’un peuple assoiffé de justice.


Le message interroge : « Quand vous appelez au patriotisme, pensez-vous à l’employé dont on n’a pas versé le salaire ? Au commerçant dont le fonds a été pillé ? Au jeune dont l’avenir a été sacrifié ? » Pour les auteurs de ce texte, « le véritable patriotisme ne s’impose pas : il se mérite. Pas par les ordres, mais par la justice. Pas par la peur, mais par la dignité. »


Les citoyens appellent à une mobilisation massive du 3 au 5 novembre. « Votre commerce, votre collège, votre marché peut devenir un acte de résistance », déclarent-ils. Ils invitent la population à rester chez elle, à montrer que « l’économie ne marche plus pour eux », et que « l’argent ne sert plus à renflouer leur régime ».


Le texte se conclut par une mise en garde : « Vous, Sous-Préfet, mettez vos intimidations dans vos archives. Nous, nous écrivons l’histoire. » Une déclaration qui résonne comme un défi lancé à l’autorité, rappelant que « le peuple ne demande pas l’autorisation de faire entendre sa voix. Il exige la restitution de sa volonté. »