Le RDPC est loin d'être le parti uni comme il semble s'afficher aussi bien à travers les médias que les réseaux sociaux.
Les murs jadis imprenables du parti présidentiel est aujourd'hui visiblement lézardé par une fissure béante. Une fissure laissée comme traces des luttes internes nourries par l'incapacité de Paul Biya de tenir fermement la barque.
Dans un article publié le 15 septembre 2025, Jeune Afrique dévoile clairement certains ministres qui ont pris leurs distances avec Paul Biya et son secrétaire général de la présidence, alors que ces ministres ont longtemps été des inconditionnels de Paul Biya.
Il s'agit des ministres Laurent Esso, Alamine Ousmane Mey et, plus surprenant, Franck Biya, le fils aîné de Paul Biya.
"Lancé pour porter une hypothétique future ambition présidentielle, le mouvement des « Frankistes » a été mis en sommeil. Et les amis du fils du président au gouvernement ne se sont pas non plus pressés de labourer le terrain pour faire réélire le patriarche. L’un des plus emblématiques, le ministre de l’Économie, Alamine Ousmane Mey, évite soigneusement de se montrer. Le 25 août, il n’a pas accompagné son collègue des Finances, Louis Paul Motaze, chef de file d’une délégation comptant dans ses rangs les ministres Georges Elanga Obam (Décentralisation), Malachie Manaouda (Santé), Ibrahim Talba Malla (Marchés publics) et le secrétaire d’État aux Enseignements secondaires, Boniface Bayaola, en mission de déminage à Maroua, dans l’Extrême-Nord, pourtant région d’origine de la famille Ousmane Mey", a écrit Jeune Afrique.