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Actualités of Sunday, 13 March 2016

Source: koaci.com

La sœur de Monique a été placée en garde à vue

Après le drame à l’hôpital Laquintinie de Douala Après le drame à l’hôpital Laquintinie de Douala

La sœur cadette de Monique koumate, a été placée en garde à vue ce samedi à la brigade Ter d'Akwa-Sud à Douala, apprend-on de sources concordantes.

La mort de Monique Koumate,celle qui a perdu la vie Samedi de prise en charge pour défaut d’argent, secoue le pays. Sa sœur cadette, dont l’identité ne nous a pas été révélée, est placée en garde à vue, pour avoir pratiqué un acte de « chirurgie amateur », apprend-on.

L’affaire fait grand bruit et occupe le devant de l’actualité. Plusieurs personnes, dont Jean II Dissongo, le directeur de l’hôpital Laquintinie Search Laquintinie de Douala ont été entendues, suite à la mort ce samedi de Monique Koumate Search Koumate et ses jumeaux, devant la maternité « Ashanti Diamant », inaugurée le 22 février dernier.

À l’initiative de quelques membres de la société civile, une manifestation est prévue ce dimanche à Douala, où on observe le déploiement des forces de sécurité.

La société civile s’est saisie de l’affaire Koumate, et envisage une série de manifestations publiques. En direct sur le plateau de la télévision privée vision4, ce dimanche, le leader du Mouvement camerounais pour la social démocratie (Mcpsd) , un parti de l’opposition et activiste de la société civile, a demandé la démission du chef du gouvernement, du ministre de la Santé Publique, et du directeur de l’hôpital Laquintinie. L’émission a été interrompue avant son terme, rapportent des téléspectateurs.

Selon nos informations, à l’Assemblée nationale, où se tient la session du mois de mars, les députés de l’opposition envisagent de questionner le gendarme de la Santé publique, sur les multiples dérives observées dans les structures sanitaires du pays.

Les autorités brandissent la lettre circulaire d’André Mama Fouda le ministre de la Santé publique sur la prise en charge des « urgences médico-chirurgicales vitales », qui prescrit la prise en « charge gratuite », des urgences et fixe l’exigence du paiement des soins et autres actes, 24 heures plus tard.