La communauté éducative et les habitants de Kribi 1er sont sous le choc après la découverte macabre du corps d'Arnaud Boniface Noah, élève en classe de 4ème, retrouvé sans vie jeudi dernier dans l'enceinte du domicile familial. Entre hypothèse de suicide et zones d'ombre, une enquête est en cours. Article extrait de Cameroon Tribune.


Mystère autour de la mort d'un adolescent
Le jeune homme de 14 ans, a été retrouvé, jeudi dernier, pendu sur le manguier de la cour arrière du domicile familial.
Par Pierre Rostand ESSOMBA
La terre d'Efok par Obala s'est refermée vendredi dernier sur son fils, Arnaud Boniface Noah. L'adolescent de 14 ans a violemment été arraché à la vie le 13 novembre dernier, au domicile familial à Kribi. Les premiers témoignages parlent d'un suicide. Le 13 novembre 2025, au lever du soleil, le corps du jeune Arnaud Boniface Noah est découvert par son frère cadet à la cour arrière de leur domicile, la résidence du sous-préfet de Kribi 1er. Le macchabée est suspendu par le cou sur le manguier. La corde qui supporte ce corps est bien nouée sur une branche estimée à deux mètres du sol.
Les parents alertés, arrivent à grands pas. Ils sont sans voix. Tristesse et désolation s'installent dans la famille. Le procureur de la République et les forces de maintien de l'ordre sont informés. En quelques minutes, la nouvelle s'est répandue dans la ville. « Le fils du sous-préfet de Kribi 1er s'est suicidé ». De bouche à oreille et dans les réseaux sociaux, chacun va de son commentaire. Arnaud Boniface Noah était élève en classe de 4e Esp 1 au lycée bilingue de Kribi.
Ses camarades, venus lui rendre un dernier hommage étaient dans l'émoi. « Il était tout souriant au lycée, hier mercredi. Nous ne pouvions pas imaginer que c'était ses dernières heures avec nous. Même à moi son voisin de banc, il n'a rien dit », confie un des camarades. Les encadreurs de l'établissement sont tous surpris de la nouvelle. « Que s'est-il bien passé dans la tête de cet enfant ? », s'interroge un censeur, les yeux remplis de larmes. « Nous nous sommes parlé mardi », raconte-t-il. Suicide ou assassinat, il serait très tôt de se prononcer sur ce drame survenu le 13 novembre 2025 à la résidence du sous-préfet de Kribi 1er. La famille a décidé d'aller directement inhumer le défunt à Efok, la terre de ses ancêtres. Une enquête est ouverte à la compagnie de gendarmerie de Kribi.
Pierre Rostand ESSOMBA
(Article extrait de Cameroon Tribune)