Le proviseur du lycée technique de Sangmélima se trouve au centre de plusieurs accusations. Sa gestion de l'établissement est finalement considérée comme catastrophique.

Depuis son arrivée à la tête de cette école, le responsable, Engolo Narcisse Melchiade Leonidas, est accusé de beaucoup de choses. Les parents sont victimes de plusieurs arnaques et l'établissement perd progressivement sa capacité à gérer convenablement ses apprenants, remarque Boris Bertolt. Le lanceur d'alerte cite les "péchés" du proviseur.

Arnaques : paiement des frais de stage par les élèves des classes d'examen à hauteur de 5 000 francs CFA. Paiement pourtant interdit par la hiérarchie. Il est à noter ici que ces frais vont directement dans la poche du proviseur.

Achat obligatoire des tenues d'EPS auprès de monsieur le proviseur au prix de 5 000 francs CFA. Notons que les élèves ayant acheté leurs tenues ailleurs sont purement et simplement expulsés des cours d'EPS.

Retrait des bulletins de note à 25 000 francs CFA par les retardataires. Retrait des relevés de l'office du baccalauréat à 5 000 francs CFA. Attribution arbitraire des escalades aux élèves et leur paiement à 25 000 francs CFA par escalade.

Gestion pédagogique : aucun suivi des apprenants qui sont parfois abandonnés par bon nombre d'enseignants absentéistes. Les enseignants absentéistes sont couverts par le proviseur, ces enseignants sont les suivants : Ze Mvondo Désiré, chef de travaux industriel absent depuis 3 mois ; Ndjigui Lionel, Enseignant ACC absent depuis 3 mois ; Bolo Mvondo, enseignante industrie bois et parente du proviseur absente depuis 3 mois ; Ngono, enseignante d'économie absente depuis un an et immigrée au Canada ; Tchoubia, enseignant de F2, absent depuis plus d'un an ; Mebounou, enseignant IB et TGF absent depuis 2 mois. La liste est exhaustive.

Négligences des scènes de violence au cours desquelles les élèves sont parfois gravement blessés.

Gestion financière : elle se situe entre perception des frais exigibles et d'APEE par le proviseur en personne et coup de vol d'argent depuis l'année dernière.