Actualités of Thursday, 14 August 2025
Source: www.camerounweb.com
Une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule. Alors que la situation sociopolitique tendue dans le pays donne des maux de tête à la population qui craint pour ses affaires, une autre décision vient de retentir très fort au sein de l’opinion publique. Le Gabon ferme pratiquement la porte aux opérateurs économiques étrangers.
Désormais dans le pays dirigé par Brice Clotaire Oligui Nguema, les étrangers sont interdits d'exercice de plusieurs activités. Ils n’ont pas le droit de les avoir sans une autorisation. Cette autorisation passe par un enregistrement.
Ainsi, une Camerounaise ne peut plus par exemple faire la manucure et la pédicure et les coiffures de femmes dans les rues là-bas sans se faire enregistrer. De même, comme le souligne Jorel Jacques Zang, un Camerounais ne peut plus faire des réparations de téléphones sans se faire enregistrer.
Autrement dit, toute personne qui n’a pas la nationalité gabonaise sur le territoire gabonais et qui veut exercer une activité commerciale doit au préalable s'enregistrer.
Cela est la conséquence du fait que les « petits métiers » comme on les appelle sont dominés par les non Gabonais. « Pour moi, c'est de la xénophobie déguisée parce que personne n’empêchait les Gabonais de faire ces métiers ? C’est juste que les autorités n’ont pas eu le courage de dire les choses clairement », peste l’activiste camerounais Zang.
Tout de même, le Cameroun n’est pas le seul pays visé par cette mesure. Toute nationalité étrangère est concernée.