Nouvelle dénonciation dans le secteur de la santé. Le personnel de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala dénonce. Il pointe la mauvaise gestion du Pr Émile Mboudou assisté du Pr Ida Calixte.
Dans une note que le personnel de l’hôpital en question a dévoilée, on peut apprendre tout ce qui se passe. Les employés ne sont logiquement pas contents.
Un hôpital qui se voulait florissant depuis son ouverture en 2014 qui n’est aujourd’hui que l’ombre de lui-même dû à sa mauvaise gestion. Assez, c’est assez.
Je prends la parole aujourd’hui pour dénoncer une situation devenue insoutenable au sein de notre environnement professionnel. Depuis plusieurs mois, nous subissons une mauvaise gouvernance manifeste, marquée par des décisions arbitraires, un mépris du droit du travail et une absence totale de considération pour le bien-être du personnel paramédical.
On travaille sans relâche, on donne le meilleur de nous-mêmes, mais en retour que recevons-nous ? Salaires impayés depuis plus de 3 mois, plongeant les employés dans l’insécurité financière totale. Nous, des responsables de familles, sommes incapables d’assurer un avenir à nos familles.
Changements abusifs et unilatéraux des horaires de travail, sans concertation, ni respect du planning initial. Qui nous contraint à faire des heures supplémentaires qui n’ont jamais été rémunérées prétextant que nous ne travaillons pas assez et devront doubler d’efforts pour avoir droit à nos salaires.
Primes de garde non versées, alors qu’elles sont dues. Absence de quoteparts et autres indemnités prévues. On nous prélève pour le compte de la CNPS tous les mois, mais ceci n’a jamais été reversé, d’où l’absence de paiement du congé de maternité, pareil pour la sécurité sociale pourtant prélevé tous les mois, pas d’avancement aucune allocation familiale ce qui aggrave la précarité des agents.
Sous-effectifs chroniques, qui mettent en péril la qualité du service et la santé du personnel. Un hôpital constitué à 65 % de personnels administratifs que de personnels soignants ainsi pour favoriser le détournement par le personnel administratif et l’exploitation pour le soignant surtout avec le nouveau roulement de travail qui ne nous permet plus de ne reposer ni avoir un bon suivi du patient ni être présent pour nos familles. Il déclare ne pas pouvoir recruter des personnels qualifiés, car nous ne travaillons pas assez.
Et une gestion financière opaque et défaillante, dont les conséquences sont supportées uniquement par les travailleurs. Ces éléments traduisent une mauvaise gouvernance et un abus de pouvoir inacceptables dans toute structure soumise à un minimum de normes sociales et légales. Nous ne nous tairons plus. Nous exigeons des comptes. Nous demandons le respect.
Cette situation témoigne d’un grave problème de gouvernance et appelle aux autorités compétentes pour rétablir un minimum de justice et d’équité dans l’organisation du travail. Nous continuerons de dénoncer toutes mauvaises actions faites au sein de cet hôpital, car nous voulons une situation régulière et stable.