Actualités of Sunday, 12 October 2025
Source: www.camerounweb.com
Issa Tchiroma Bakary, candidat du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), a voté. Le matin du 12 octobre, l'ancien ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, est passé dans un bureau de vote pour accomplir son devoir de citoyen devant une foule qui scandait son nom.
L'un des favoris de l'élection présidentielle n'a pas voulu se faire conter l'événement. Celui qui a auparavant travaillé sous la présidence de Paul Biya fait maintenant tout pour le faire partir du fauteuil présidentiel qu'il occupe depuis 43 ans au palais d'Etoudi à Yaoundé, à la suite de la mort du président Ahmadou Ahidjo.
Paul Biya, leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), s'est, lui, rendu à l'école publique bilingue de Bastos (Yaoundé) pour voter, accompagné de sa délégation, sous une forte escorte policière. Tout de même, il n'a pas eu la forte mobilisation populaire qu'a pu avoir Issa Tchiroma Bakary, même le jour de l'élection.
Déjà sur le chemin de retour de la maison après avoir voté à Garoua, Issa Tchiroma a fait face à une forte marée de policiers et de gendarmes qui lui ont bloqué le passage pour des vérifications de routine, disent-ils.
Après cet épisode intrigant, les populations de Garoua ont pu constater que des machinations sont en cours contre le candidat tant aimé par la population actuellement. Au quartier Marouaré, le domicile d'Issa Tchiroma est encerclé par les forces de l'ordre armées jusqu'aux dents et prêtes à tirer sur tout ce qui bouge, même sur Issa Tchiroma et sa famille, nous confie une source qui a ses oreilles dans le quartier et même jusque dans la maison de l'homme politique.
Des hommes en tenue ont pris d'assaut le quartier en question où réside Issa Tchiroma. Toutes les entrées et les sorties sont bloquées. Cela ressemble très sérieusement à une arrestation en préparation et l'utilisation de la force comme moyen de dissuasion, avec des coups de feu qui pourraient être entendus, vu la tension perceptible dans le coin. En d'autres termes, un passage en force qui se profile, cautionné par le régime.
Tout de même, la thèse selon laquelle ces forces de l'ordre sont pointées chez Issa Tchiroma pour le protéger contre tout ce qui pourrait lui porter atteinte n'est pas non plus à écarter. Les prochaines heures nous édifierons davantage.