Une unité d'élite de l'armée de Madagascar connue sous le nom de CAPSAT a déclaré qu'elle a pris le contrôle du pays pendant que le président Andry Rajoelina qualifie cette action d'« illégal » et de « contraire à la Constitution et aux principes démocratiques ».
Le samedi 10 octobre, l'armée malgaches et les gendarmes se sont affrontés dans la capitale Antananarivo alors que l'armée a refusé d'ordonner de tirer sur les manifestants et a choisi de rejoindre les manifestants Les gendarmes sont toutefois restés fidèles au président.
Le diffuseur basé en France, RFI, a rapporté que « les officiers de la gendarmerie, accusés de violences contre les manifestants, ont publié dimanche matin une vidéo reconnaissant « les fautes et les excès lors de nos interventions » et appelant à « la fraternité » entre l'armée et les gendarmes ».
L'unité CAPSAT qui s'élève maintenant contre le président Rajoelina est la même unité militaire qui l'a aidé à le ramener au pouvoir grâce à un coup d'État de Les protestations ont commencé le 25 septembre à propos des coûts élevés de l'électricité et de l'eau, mais elles se sont depuis transformées en appels à la démission de Rajo