La guerre de succession est lancée au sein du RDPC. Le parti au pouvoir présente plusieurs visages qui peuvent porter une candidature pour ramener un nouveau mandat à la maison. Paul Biya n'est pas à exclure, mais la possibilité qu'il cède sa place à un autre n'est pas non plus à écarter. En ce sens, les attaques se répètent dans le parti, comme le signale Jorel Jacques Zang.
Ce qui se passe en ce moment au palais avec Ferdinand Ngoh Ngoh et quelques hautes personnalités n'est que la résultante du profond mépris que le SG/PRC suscite à beaucoup qui estiment à tort ou à raison que le concerné veut se positionner comme successeur de Paul Biya.
Une chose tout simplement impensable devant des ténors du pouvoir comme Laurent Esso, par exemple, qui était déjà un intime de Paul Biya quand Ngoh Ngoh portait encore les couches et tétait encore le sein maternel. En effet, c'est désormais acté que Paul Biya est au départ.
Cela peut arriver à n'importe quel moment désormais. Tout le monde le sait au cœur du pouvoir en commençant par son épouse et son fils et sa famille. Paul Biya n'étant plus au pouvoir, la suite sera très sombre pour beaucoup d'eux.
Alors, il faut absolument tout faire pour conserver le pouvoir post-Biya, quitte à barrer la voix à toute figure contestataire tant dans le pouvoir que dans l'opposition, mais comme au final malgré toutes leurs manœuvres, ils n'ont pas la certitude de l'avenir, il faut déjà prendre certaines précautions au cas où les choses ne se passent pas comme souhaité.
C'est dans cette optique que Chantal a déjà vidé tous ses biens immobiliers et mobiliers en France pour les pays arabes et africains via le Cameroun. Cet imprévu peut donc être soit un coup d'État militaire, soit une révolution du palais à la gabonaise, soit un véritable soulèvement populaire.