À moins de deux semaines du scrutin présidentiel, les tensions montent dans la région du Sud-Ouest. Le Social Democratic Front (SDF), parti du candidat Joshua Osih, dénonce l’arrestation arbitraire et la torture de 12 de ses militants à Mundemba, accusant les autorités locales de bafouer les droits fondamentaux et d’entraver le processus démocratique.

Selon un communiqué signé par Henry Kejang, Secrétaire National à la Communication du SDF, les militants ont été interpellés alors qu’ils posaient des affiches de campagne pour Joshua Osih. Ils sont actuellement détenus au Commissariat de Sécurité Publique de Mundemba, où des sources crédibles rapportent qu’ils subissent des actes de torture et d’intimidation.

Le parti pointe du doigt le Sous-préfet de Mundemba et le Commissaire de Sécurité Publique, accusés d’avoir ordonné ces arrestations sous prétexte d’un « délit » lié à l’affichage des posters. Malgré les tentatives d’intervention du Maire Njong Donatus Fonyuy et du Directeur de Campagne, Dr. Louis Marie Kakdeu, les responsables locaux auraient adopté une « attitude d’évasion et de déni de responsabilité ».

Pour le SDF, ces arrestations constituent une « atteinte grave à la démocratie » et une manœuvre visant à priver le parti de ses droits en pleine campagne. Le SDF exige la libération immédiate et inconditionnelle de ses militants et appelle la communauté nationale et internationale, ainsi que les défenseurs des droits humains, à réagir face à cette situation.