Le lanceur d’alerte Jorel Jacques Zang a publié comme reçu un témoignage. L’auteur avoue qu’il apprécie beaucoup ce que l’activiste fait pour les Camerounais. Il sort du silence, dit-il, parce qu’il a eu une information qui n'est pas vérifiée par lui-même, mais qui vient de sa voisine qui lui parlait de cela car ayant vécu la scène.

On parlait de sujets divers et c'est ainsi qu'on a évoqué la campagne électorale. Elle me souffle que pendant les inscriptions sur les listes, des personnes qui se présentaient avec des badges d’Elections Cameroon (Elecam) sont venus dans la ville de Soa pour faire les inscriptions pour les listes électorales en contrepartie d'un billet de 1000 francs.

À ma question de savoir si elle-même s'était inscrite aussi, elle me répondit que la cheffe du marché de Soa où elle vend, car elle est bayam sellam, leur avait demandé à ce que personne n'aille se faire inscrire là-bas car le fait de payer 1000 francs pour s'inscrire était bizarre et que chacun devait se déplacer directement dans un bureau d’Elecam.

Mais elle me dit que beaucoup se sont inscrits ce jour vu que c'était monnayé et ensuite les gens-là sont repartis avec leur fichier et depuis, elle a essayé de demander à deux proches qui se sont inscrits, mais ils disent n'avoir pas de nouvelles de leurs inscriptions.

Lorsque les cartes de ces personnes inscrites sortiront, vous savez déjà ce qu'ils feront avec elles. J'espère pouvoir aider avec ces informations que je trouve très graves pour un pays qui se veut démocratique. Je vous écris avec mon compte réel, vous pourrez vérifier mon identité.