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Actualités of Tuesday, 26 April 2016

Source: cameroon-info.net

Albert Dzongang attaque les députés camerounais

Albert Dzongang, président de la Dynamique Albert Dzongang, président de la Dynamique

Le Président de la Dynamique pour la renaissance nationale critique les revendications corporatistes des députés au cours de la dernière session parlementaire. Il les accuse de préférer leurs intérêts personnels à ceux du peuple qu’ils sont censés défendre.

Albert Dzongang dénonce les députés camerounais principalement ceux de l’opposition. Le président du parti politique appelé Dynamique pour la renaissance nationale a estimé samedi au cours de l’émission «politudes» (diffusée en mi-journée sur le Poste national) qu’ils ne servaient pas les intérêts du peuple, mais leurs intérêts personnels.

Faisant allusion à la dernière revendication, il soutient que «s’il s’agit de l’argent, l’opposition et le pouvoir sont d’accord». Avant d’ajouter plus tard au cours de l’entretien: «je vous dis la seule chose qui réunit les gens, c’est l’argent. Je l’ai vu quand on a parlé de réparation de véhicules. Il n’y a pas eu de couac hein !!! Chacun est passé vite… », déplore-t-il. L’occasion pour lui de s’interroger sur l’utilité des dotations réservées aux micros projets.

«Dès lors que tu deviens gestionnaire, tu n’es plus contrôleur. On ne peut pas faire les deux à la fois. Je parle maintenant en tant que rapporteur général de l’OHADA à l’Assemblée Nationale. Comment pensez-vous l’affectation de compte à compte sans autorisation ? Parce que l’argent qu’on donne aux députés, on le prélève sur le budget d’investissement. C’est pour investir, construire des routes une école, un dispensaire.

Et tu entends à la radio on vous invite: «venez voir comment on donne les cahiers, venez voir comment le député a tué le bœuf. C’est ça ce qu’il a fait avec l’argent destiné à son micro projet. Ce n’est pas possible !», s’indigne celui qui se présente comme «le seul vrai opposant» camerounais.

La raison ? «Parce qu’on ne m’accepte nulle part. Mais je suis moi-même. Mes détracteurs devraient avoir honte, devraient me féliciter d’être moi-même et je suis disposé à engager un débat avec les tenants d’une autre thèse, ceux qui pensent que les Camerounais sont heureux».