Vous-êtes ici: AccueilActualités2016 04 01Article 364631

Actualités of Friday, 1 April 2016

Source: lebledparle.com

50 millions proposés pour corrompre la sœur de Monique

Mère Monique Koumatékél Mère Monique Koumatékél

Au domicile des Beas Sen, les membres de la famille de Monique Koumateke décédée le 12 mars dernier à l’hôpital Laquintinie de Douala, l’affaire prend une tournure inattendue.

En effet, Rose Tacke, proche de la défunte ayant ouvert le ventre de celle-ci pour tenter de sauver la vie aux bébés affirme subir des pressions, tandis que la famille éplorée reste dans l’attente de la restitution du corps pour inhumation.

Selon le quotidien Le Jour, dans son édition du jeudi 31 mars 2016, une cousine des Koumateke rapporte en effet que Rose Tacke lui a confié subir des pressions et qu’elle ne voulait pas être devant les projecteurs. « Les membres l’Ordre national des médecins l’ont supplié de dire qu’elle est médecin ou infirmière.

Ma sœur dit qu’elle leur a répondu que ce n’est pas elle mais que c’est Dieu qui l’a guidée. Son seul objectif était de sauver les bébés », rapporte la cousine.

A côté de cela, bien qu’ayant pris des précautions pour passer inaperçue, les ennuis ne sont pour autant pas esquivés. Les propositions se précisent. « Rose a été approchée par des gens qui lui ont proposé la somme de 50 millions Fcfa et un voyage dans un pays européen de son choix avec toute sa famille, si elle acceptait d’accuser le morguier, Luc, de ce que c’est lui qui lui a remis la lame bistouri et l’a forcée à effectuer l’opération.

Mais elle a dit non, elle est un enfant de Dieu. Elle ne peut pas mentir sur la tête d’un innocent », jure un proche de Rose. Elle a d’ailleurs reçu de nombreuses propositions similaires d’origines diverses, auxquelles Rose n’a jamais cédé, précise le journal.

Par ailleurs, dans l’entourage de Luc Monga, le morguier de l’hôpital Laquintinie, ses avocats lui ont conseillé de refuser toutes sortes de corruption. Au sein de la famille de la défunte, c’est le même discours qui domine, avec en parallèle une mise en garde contre ceux qui veulent salir la mémoire de Monique.