Est: L'Elite vient en aide à des étudiants à coup de 7 millions

Sont concernés par cette initiative de l’élite de cette partie du pays, les étudiants de l’annexe de l’université de Soa à Bertoua, originaires de cette région .

Les épreuves du second semestre pour le compte de l’année académique 2016-2017 dans les universités publiques ont démarré ce lundi. Mais c’est avec le cœur léger que certains étudiants de l’annexe de l'université de Soa à Bertoua vont les affronter. Et pour cause, grâce à un élan solidaire, l’élite de la région de l’Est a pu mobiliser 7 millions FCFA destinés à solder les droits universitaires des étudiants originaires et vivant dans cette partie du pays, indique Le Messager du lundi 10 juillet 2017.

Au cours de la cérémonie qui a eu lieu le mercredi 5 juillet dernier, le représentant de l’élite de l’Est a tenu à souligner que « c’est sur la base des relevés fourbis par les services de la scolarité que nous avons soldé ces droits universitaires de 189 étudiants originaires de l’Est », explique Me Bembell D’Ipack Olivier Cromwell, maire de la commune d’arrondissement de Bertoua 1er. Toutefois, ceux dont les noms ne figurent pas sur la liste des bénéficiaires rendues publique séance tenante, bénéficieront d’une rallonge qui leur sera accordée à travers un second recensement qui sera effectué par l’administration de l’annexe pour ne pas délaisser certains, apprend-on.

En effet, compte tenu des délais de paiements, les fonds mobilisés ont été remis au Pr Robert Mballa Owona, coordonnateur de l’annexe de l’université de Yaoundé II. D’après lui, « C’est une action salutaire dans la mesure où l’élite n’est pas restée insensible au cri de cœur que j’avais lancé il y a un an, en faveur de ces étudiants qui éprouvaient d’énormes difficultés à payer les frais exigibles ».

Issus majoritairement de familles plutôt démunies, les bénéficiaires de cette action charitable ont promis en retour de faire honneur à la région de l’Est, en obtenant de bons résultats. Même si par la suite, ils devront faire face à l’éternel problème d’insertion professionnelle des jeunes diplômés.