Un chef supérieur de la région de l’Ouest condamné à 05 ans de prison ferme

Le mercredi 8 juillet 2015 restera une journée sombre pour le chef supérieur de 2e degré Batchingou et ses complices. Au cours de l’audience de l’affaire qui les oppose au Ministère public et Emmanuel Merveil Nana, André Flaubert Nana, Guy Bertrand Djongwo Ngoundjou et Etienne Njombe ont été condamnés à une peine de cinq ans de prison ferme par le Tgi du Haut Nkam dans la région de l’Ouest.

Selon le journal Ouest Littoral qui relate les faits dans sa livraison du jeudi 06 août 2015, les concernés ont été reconnus coupables de pillage en bande, destruction, vol et troubles de jouissance. Outre cette peine, ils devront payer les dépens solidairement et liquidés à 3.777 150 FCFA. Le Tgi du Haut-Nkam a également sommé le chef supérieur et ses complices de payer la somme de 75 000 000 de FCFA à titre de dommages et intérêt au principal plaignant, Mr Emmanuel Merveil Nana.

L’affaire remonte au 21 mai 2011 lorsque des individus non identifiés font irruption dans une vaste parcelle du domaine national exploitée par Emmanuel Merveil Nana, dans le village Ndouck du groupement Batcha, arrondissement de Bana , indique le journal. La parcelle sera complètement pillée. Identifié, Guy Bertrand Djongwo est interpellé par la police. C’est pendant son exploitation qu’il va déclarer que : « c’est le chef supérieur du groupement Batchingou, qui les a envoyés détruire ce domaine dans le but d’y créer un champ communautaire ». Quelque temps après, Etienne Njombe est appréhendé à son tour alors qu’il venait d’incendier des maisons du domaine. Certaines de ces maison abritant des cranes, poursuit le journal.

C’est le 10 décembre 2014 que le procès s’ouvre au Tribunal de grande instance du Haut-Nkam, compétent pour connaître de l’affaire. Après plusieurs audiences, c’est finalement le 08 juillet 2015 que le Tgi a rendu son verdict. Absents de l’audience, un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre du chef supérieur André Flaubert Nana, Guy Bertrand Djongwo Ngoundjou et Etienne Njombe, et la contrainte par corps fixée à deux ans, conclut le journal.